Le constant développement de l'aéroport de Genève entraîne forcément une augmentation des passagers donc du trafic aérien. Planifier l'avenir est désormais indispensable. Une large consultation est à l'étude dans ce que l'on appelle le PSIA, le plan sectoriel de l'infrastructure aéronautique.
En 2030 l'aéroport de Genève devrait acueillir 25 millions de passagers chaque année contre 17 millions aujourd'hui. Cela représente environ 236 000 mouvements d'avions annuels soit 650 par jour.
Le trafic aérien augmente inéluctablement mais l'aéroport mise malgré tout sur une diminution des nuisances sonores. C'est l'un des points forts du PSIA dont l'un des objectifs est de trouver un équilibre entre le développement économique et les questions environnementales.
La question est primordiale et préoccupe également les 14 associations réunies au sein de la Carpe, cette coordination qui s'engage pour un aéroport respectueux de la population et de l'environnement.
Cette association est l'une des rares françaises à prendre position. Elle souhaite sensibiliser l'état français car si l'aéroport est bien situé en Suisse mais les avions occupent l'espace aérien français dès leur décollage. Ce cas est unique en son genre et pour cet aéroport urbain "franco suisse", un plan stratégique complexe doit passer par un processus de consultation associée aux deux pays.
L'objectif de Genève Aéroport est de parier sur une croissance qualitative plutôt que quantitative et surtout de jouer l'équilibre entre la nécessité de disposer d'un aéroport performant tout en limitant le bruit et la pollution. Cela passe par un pari sur la technologie autrement dit le renouvellement des flottes avec des appareils de dernière génération -beaucoup plus silencieux- et une meilleure planification des vols tardifs.