Le département de la Drôme passe en "zone d’alerte" ce jeudi 24 septembre. Il s’agit du premier niveau de la « zone rouge ». Le préfet, Hugues Moutouh prend donc des mesures de protection supplémentaires.

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Pour éviter un nouvel emballement incontrôlé de l'épidémie de Covid-19, le gouvernement impose de nouvelles mesures restrictives, un sévère tour de vis pour cetain département, certaine ville et métropole de la région Auvergne Rhône-alpes.

Le Ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a présenté mercredi 23 septembre la nouvelle cartographie de vigilance pour la "zone rouge" qui comporte 3 niveaux : "zone d’alerte", "zone d’alerte renforcée" et "zone d’alerte maximale". Le département de la Drôme est placé à ce jour en "zone d’alerte".

Le taux d’incidence (nombre hebdomadaire de cas positifs rapporté à 100 000 habitants) pour la Drôme est de 51,5 pour 100 000 habitants contre 107 en moyenne sur l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour rappel, le seuil d’alerte est fixé à 50 pour 100 000 habitants. Le taux de positivité s’établit à 4,63 % contre une moyenne de 7,06 % en région Auvergne Rhône-Alpes.
C’est pourquoi, le département est placé en "zone alerte", premier niveau de la "zone rouge".

En raison de l’augmentation nette des cas de contamination dus au virus ces dernières semaines, cette évolution donne des pouvoirs élargis au préfet pour lutter contre la propagation du virus sur le territoire.
Par conséquent, le préfet de la Drôme prend dès aujourd’hui de nouvelles mesures de protection :

  • - Le port du masque est rendu obligatoire dans tous les marchés et aux abords des tous les établissements scolaires du département par arrêté préfectoral.
  • - Les autorisations de manifestations, évènements, rassemblements sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence simultanée plus de 10 personnes seront strictement évaluées en lien avec les maires des communes concernées.

Par ailleurs, le préfet invite leurs organisateurs à limiter très significativement l’envergure de leurs évènements et les invite à reporter la plupart d’entre eux.

Rappelons qu’à ce stade, le département n’est pas concerné par la fermeture anticipée des bars et des restaurants.
 

"Alerte renforcée" à Saint-Etienne (Loire)


Le couperet est tombé mercredi 23 septembre au soir : la métropole de Saint-Etienne, comme celle de Lyon, est désormais classée en "zone d'alerte renforcée" en raison de la situation sanitaire qui ne cesse de se dégrader. Ce passage au 2e niveau d'alerte implique de nouvelles restrictions, en vigueur à partir de samedi ou de lundi prochain.
Les grands rassemblements sont les premiers touchés, avec une jauge abaissée à 1000 personnes.
 

La métropole de Lyon en "zone renforcée"


Dans le Rhône et notamment dans la Métropole de Lyon, la situation est préoccupante. Le taux d’incidence explose, les admissions à l’hôpital sont en hausse, les HCL ont d’ailleurs activé leur "plan blanc" lund 21 septembre. Une précision : le Rhône est placé en "zone d'alerte", alors que la Métropole de Lyon est en "zone d'alerte renforcée". A partir de lundi 28 septembre, les bars et les restaurants anticiperont leur fermeture à 22h00, et les  salles polyvalentes et salles de sport seront fermées.
 

Le département de l'Ardèche est épargné


L'Ardèche n'est pas placé en zone d'alerte. Son taux d'incidence est en dessous des 50 cas pour 100 000 habitants. Aiutrement aucune nouvelle mesure n'entre en vigueur à ce jour, dans le département.
 

Le département de l'Ain en "zone rouge"


L’Ain ne sera pas classé en "alerte renforcée", contrairement au département du Rhône, mais il reste en "rouge" (taux d’incidence supérieur à 50 cas pour 100 000 habitants). Après plusieurs semaines de hausse, le taux d’incidence s’est stabilisé autour de 68 pour 100 000 habitants . Mais le département va quand même devoir se soumettre à de nouvelles restrictions, a annoncé Olivier Véran, en tant que département "rouge".
Le préfet sera en effet habilité à prendre de nouvelles mesures : les fêtes, les mariages, les tombolas, les anniversaires devront se tenir en petit comité à moins de 30 personnes. 
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