Coronavirus COVID 19 : et si vous comptiez les oiseaux pour la LPO pendant le confinement ?

Pour tous ceux qui trouvent le temps long pendant le confinement dû à l’épidémie de coronavirus COVID 19, la LPO, Ligue protectrice des oiseaux, lance un défi : celui de compter les oiseaux depuis son jardin, son balcon ou même de sa fenêtre.
 

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Vous faîtes les 100 pas dans votre salon depuis le début du confinement lié à l’épidémie de coronavirus COVID 19 ? Vous avez fini l’intégrale de « Guerre et Paix » de Tolstoï en seulement 3 jours ? La LPO, Ligue protectrice des oiseaux, a une mission pour vous : elle a lancé le défi « Confinés mais aux aguets ! ». Le principe est simple, il s’agit de consacrer chaque jour 10 min à l’observation et au comptage des oiseaux de votre jardin. Cela peut se faire même depuis votre terrasse ou votre balcon. Magali Germain, chargée de communication à la LPO Auvergne, explique : « Cette opération a été lancée par la LPO France. Il s’agit de proposer des activités pour occuper les gens pendant le confinement. D’habitude, ce comptage des oiseaux se fait plutôt en janvier u en mai. Là c’est exceptionnel ». Sur le site Internet Oiseaux des jardins, vous trouverez toutes les instructions. « Les données collectées seront ensuite analysées. Il y a des fiches d’identification. Vous pourrez ainsi observer des mésanges, des merles et des moineaux dans votre jardin » souligne Magali Germain.

Une opportunité pour la LPO

Pour la LPO, ces centaines d’observateurs potentiels constituent une véritable aubaine. La chargée de communication indique : « Toute donnée est bonne à prendre. Il est utile de savoir que les oiseaux sont observables, connaître leurs effectifs. On peut aussi remarquer qu’avec l’arrivée du printemps les oiseaux ont moins besoin des mangeoires et trouvent à manger dans leur milieu naturel. Il fait beau et les animaux sont de retour dans les jardins ». La seconde activité du défi "Confinés mais aux aguets" vient de paraître : identifier les espèces par leur chant grâce à la sonothèque de la LPO Ile-de-France. Sur les réseaux sociaux, certains s’étonnent d’entendre le chant des oiseaux en ville. Mais selon la LPO, c’est sans doute car les citadins sont plus attentifs, moins occupés et ont désormais plus de temps devant eux. Magali Germain conclut : "Avec le confinement, les bruits de la ville (comme la circulation) sont moins présents et du coup on entend mieux les oiseaux, qui, en plus, rentrent dans une période de reproduction. De fait ilq commencent à chanter et à marquer leur territoire et donc on les entend d'autant plus".

La LPO affetée par le coronavirus

Cependant, comme tout le milieu associatif, la Ligue de protection des oiseaux doit aussi s’adapter au COVID 19. Un tiers de ses salariés est au chômage technique, ses centres de soins de la faune sauvage sont fermés au public et les opérations d’inventaires sur le terrain sont pour le moment suspendues. 
 
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