La Chine fait face à une épidémie du virus 2019-nCoV, dont plus de 2000 personnes sont atteintes. Dans ce contexte, le doute plane sur le maintien des épreuves chinoises des Mondiaux de ski alpin.
Alors que le nombre de cas de coronavirus ne cesse de grimper en Chine, les épreuves de Coupe du monde de ski alpin, prévues du 12 au 16 février dans le district de Yanqing, ne seraient pour l'heure pas menacées, a indiqué la Fédération internationale de ski ce samedi soir.
"Nous suivons évidemment les instructions de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) en nous rapprochant du CIO (Comité international olympique) car cette compétition sera le premier test-event officiel avant les Jeux olympique d'hiver 2022 de Pékin", a indiqué Sarah Lewis, secrétaire générale de la Fis, en marge de la Coupe du monde de Kitzbühe, parlant d'un "risque faible".
Décision mercredi
Mais depuis cette annonce, l'épidémie a encore pris de l'ampleur, touchant désormais plus de 2700 personnes dont 80 dans la capitale chinoise. Le CIO et l'OMS sont "connectés" en permanence pour réévaluer la situation.
"Si la situation empire, aucun risque ne sera pris", a assuré Sarah Lewis. Les épreuves (trois entraînements, une descente et un super-G messieurs) sont prévues sur la montagne Xiaohaituo, à environ 50 km au nord de Pékin. L'OMS a corrigé lundi son évaluation de la menace liée au virus apparu en Chine, la qualifiant d'"élevée" à l'international et non plus de "modérée", admettant avoir fait une "erreur de formulation" dans ses précédents rapports.
La première Coupe du monde de ski alpin prévue en Chine est par ailleurs menacée par la météo, marquée par des températures douces et un fort vent qui balaie les pistes depuis plusieurs jours. Une décision sur le volet sportif doit être prise mercredi, selon une source.