Le ministre de la santé, l'Isérois Olivier Véran, est attendu à Grenoble ce vendredi 9 octobre en fin de journée. Il doit rencontrer des soignants, au lendemain du passage de la métropole en alerte maximale pour cause d'épidémie de coronavirus. Il sera l'invité exceptionnel du JT de France 3 à 19h.
Le ministre de la santé sera à Grenoble ce vendredi 9 octobre en fin de journée. L'Isérois Olivier Véran ira à la rencontre de soignants de l'Institut de formation en soins infirmiers du CHU.
Ce sera la première visite du ministre dans une zone classée en "alerte maximale" pour cause d'épidémie de coronavirus. Grenoble, comme Lyon, Saint-Etienne et Lille ont appris hier jeudi qu'ils allaient basculer dès samedi en "alerte maximale", synonyme de nouvelles restrictions sanitaires. Les nouvelles mesures devaient être détaillées dans la journée.
Olivier Véran est attendu en fin d'après-midi au CHU de Grenoble qu'il connaît bien pour y avoir exercé encore récemment en tant que neurologue. Il doit aller à la rencontre de soignants de l'IFSI, l'Institut de formation en soins infirmiers.
Le ministre de la santé devrait ensuite être l'invité exceptionnel du journal de France 3 Alpes à partir de 19 heures. Il sera notamment interpellé par un médecin d'Annecy sur le manque d'effectifs à l'hôpital. Il devrait également répondre à l'interpellation du maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau (LR) qui estime que l'on prive de liberté les citoyens parce que les hôpitaux n'ont pas été préparés à la seconde vague de Covid-19.
Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, n'a pas exclu ce vendredi la possibilité d'un reconfinement local et a averti les Français qu'il fallait se préparer à vivre avec le virus jusqu'à l'été prochain. "Il faut tout faire pour éviter le reconfinement local. Si à certains moments c'est nécessaire, il faudra le faire", a estimé M. Delfraissy sur BFM TV. "Si à certains moments il faut prendre une décision sur quelque chose qui est encore intermédiaire, de couvre-feu par exemple, il faudra le faire", a-t-il ajouté. Le Conseil scientifique guide le gouvernement mais est aussi décrié pour son poids dans les décisions politiques prises liées à la crise sanitaire.