Alors que François Hollande prévoit de fusionner Auvergne et Rhône-Alpes, dans l'une des 14 futures régions françaises, l'Insee publie un rapport sur les disparités économiques entre les Régions. Ces dernières seraient renforcées par la crise.
L'après-crise révèle de fortes disparités de croissance entre Régions de France, la façade Atlantique et l'Ile-de-France redémarrant plus vite, le quart Nord-Est et le Centre ne retrouvant pas leurs niveaux d'avant-crise, tandis que la Corse caracole en tête, selon une étude de l'Insee publiée ce mardi 3 juin.
"En France, depuis le début des années 1990, la croissance du produit intérieur brut n'a été interrompue que par les récessions de 1993, puis de 2008-2009. Ces grandes évolutions se sont cependant déclinées différemment selon les Régions", note l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Et, "de 2008 à 2011, les rythmes d'évolution divergent plus fortement, certaines Régions ne parvenant pas à sortir de la récession". Les taux d'évolution du PIB s'échelonnent de -1,2% par an en Bourgogne à +1,9% par an en Corse durant cette période.
Sur la carte de France de l'après-crise (à droite), la façade Atlantique (Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine), ainsi que l'Ile-de-France affichent avec la Corse les taux de croissance les plus élevés. La région Rhône-Alpes est dans la catégorie 0 à 0,5% et Auvergne voit son PIB évoluer entre -0,5 et 0%.