Dans le cadre du Beauvau de la sécurité lancé le 8 février, Gérard Darmanin a entamé un tour de France des régions, "pour évaluer les besoins dans la police et la gendarmerie" 1ères étapes, les deux Savoie, où le ministre a annoncé 15 effectifs supplémentaires pour la police d'Annemasse
C'est à Chambéry ce lundi 15 février que le ministre de l'Intérieur en entamé son tour des régions. 1ère étape, la Savoie, où s'est tenue une table ronde en fin de matinée dans les locaux du groupement départemental de gendarmerie.
Au coeur des échanges avec les policiers et les gendarmes, le manque d'effectifs , le leit-motiv et la revendication commune des syndicats, à Albertville par exemple où selon le syndicat Alliance, "au moins sept départs en mutation au mois de septembre, n'ont pas été remplacés".
Mêmes préoccupations dans l'après-midi, en Haute-Savoie cette fois. Gérard Darmanin -qui n'a pas manqué au passage de rappeller qu'il était né dans le département - a inauguré l'hôtel de police flambant neuf d'Anemasse.
15 postes de policiers supplémentaires à Annemasse
A l'issue de sa viste il a annoncé lors d'un point presse " l'ouverture de 15 postes de policiers supplémentaires à pourvoir d'ici mars à Annemasse dans le cadre du classement du quartier du Perrier en "quartier de reconquête républicaine" et en charge plus précsément de la lutte contre le trafic de stupéfiants.
La nouvelle a été reçue avec satisfaction par les syndicats qui réclament des renforts depuis des années, dans ce département transfrontalier exposé à des problématiques de surveillance du terrorisme, d'immigration clandestine et de trafic de drogue. Mais au délà des moyens, une autre problématique se pose, celle de la fidélisation des effectis.
De l'avis unanime, le département de la Haute-Savoie pâtit d'un coût de la vie trés élevé, des logements notamment. Le maire d'Annemasse a tenu à dire "la volonté des élus locaux à participer à l'amélioration des conditions de logement pour ces fonctionnaires, et à se pencher sur des solutions plus favorables, pour que l'environnemnt et les logements donnent envie de rester".
Le ministre a pour sa part confirmé "que l'attribution d'une prime à la vie chère était envisagée".