Sanofi commercialise depuis 1967 un médicament contre l'épilepsie, la Dépakine, jugée responsable de plusieurs centaines de malformations congenitales. Plusieurs victimes sont recensées en Rhône-Alpes. Un rapport dénonce "le manque de réactivité" du laboratoire et des autorités sanitaires.
Le valproate, un médicament indispensable au traitement de l'épilepsie, a provoqué au moins 450 malformations congénitales chez des bébés exposés in utero en France, selon un rapport qui critique le "manque de réactivité" des autorités sanitaires et du laboratoire Sanofi.
Incontournable pour certains patients atteints d'épilepsie, mais également utilisé pour traiter les troubles bipolaires, le valproate de sodium est présent dans plusieurs spécialités pharmaceutiques dont l'antiépileptique Dépakine, commercialisé en France par Sanofi depuis 1967, puis sous forme générique par d'autres laboratoires. Sanofi le commercialise dans plus de 120 pays.
Commandé par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le rapport évalue à "entre 425 et 450 le nombre de cas de naissances d'enfants vivants ou mort-nés exposés in utero au valproate entre 2006 et 2014 qui sont porteurs de malformations congénitales", en appliquant à la France entière des données obtenues dans la région Rhône-Alpes.Selon l'Igas, il faudra toutefois attendre le mois de mai pour avoir une "mesure plus précise de l'impact des prescriptions de valproate sur la descendance des femmes exposées".
Dès le 1er mars, l'avertissement pour les femmes enceintes qui figurait déjà dans la notice du médicament va être inscrit sur la boîte.
Incontournable pour certains patients atteints d'épilepsie, mais également utilisé pour traiter les troubles bipolaires, le valproate de sodium est présent dans plusieurs spécialités pharmaceutiques dont l'antiépileptique Dépakine, commercialisé en France par Sanofi depuis 1967, puis sous forme générique par d'autres laboratoires. Sanofi le commercialise dans plus de 120 pays.
Commandé par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le rapport évalue à "entre 425 et 450 le nombre de cas de naissances d'enfants vivants ou mort-nés exposés in utero au valproate entre 2006 et 2014 qui sont porteurs de malformations congénitales", en appliquant à la France entière des données obtenues dans la région Rhône-Alpes.Selon l'Igas, il faudra toutefois attendre le mois de mai pour avoir une "mesure plus précise de l'impact des prescriptions de valproate sur la descendance des femmes exposées".
Dès le 1er mars, l'avertissement pour les femmes enceintes qui figurait déjà dans la notice du médicament va être inscrit sur la boîte.
Dépakine, ce médicament antiépileptique vendu depuis 1967, qui selon un rapport de l'IGAS provoque des malformations chez les foetus. Le témoignage de familles touchées... le reportage de S.Meallier, S.Hyvon, S.Murat - 24/2/16
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©France 3 RA
Intervenants
1 - Danièle Guilbert - Mère de Jessy
2 - Emilie - 16 ans
3 - Marilyne Bourdi - Mère d'Emilie
4 - Jessy - 20 ans