Une semaine après les militants d’En Marche réunis à Lyon, La France Insoumise organise sa convention nationale les 25 et 26 novembre à Clermont-Ferrand. Ces deux mouvements souhaitent la fin des partis traditionnels. Donnez votre avis en participant à notre Facebook Live demain à 16h.
En marche et en mouvement : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon cherchent à s’affranchir des pratiques politiques des « vieux partis ».
Aux antipodes de l’échiquier politique, La France Insoumise et En Marche prônent pourtant, ensemble, le renouvellement et la réorganisation de leurs mouvements : tirage au sort de militants pour la prise de décision, boîte à idées, groupes d’appui décentralisés. Ce que Jean-Luc Mélenchon résume par une formule : « Pas de blabla, du combat ! »PAS DE BLABLA, DU COMBAT
Peut-on proclamer la fin des partis traditionnels ? Un discours séduisant, proche du marketing, invite les militants à s’engager différemment. La France Insoumise ne veut plus de « structures verticales, organisées en baronnies, où on passe son temps à se regarder le nombril pendant que la société avance de son côté.» Pour Jean-Luc Mélenchon, dans cette nouvelle organisation, « les copains distribuent de la nourriture ou aident les gens à demander les prestations sociales auxquelles ils ont droit."LA FIN DES PARTIS ?
En même temps, Christophe Castaner nouvel « animateur » d’En Marche « plaide pour que chaque adhérent se sente utile, qu’il puisse s’engager sur le terrain et s’empare de grandes causes » comme dans une ONG.
Bref, ne dites plus à un militant qu’il appartient à un parti, il est désormais En Marche ou en mouvement. Cela suffira-t-il à rétablir la confiance entre les citoyens et la politique ?
Pour en débattre, trois invités sur le plateau de Dimanche En Politique dimanche 26 novembre à 11 h 30 sur France 3 Auvergne :
- François Robinet, La France Insoumise (Puy-de-Dôme),
- Guy Lavocat, Référent La République En Marche (Puy-de-Dôme),
- Mathias Bernard, professeur d’histoire contemporaine Université Clermont Auvergne.
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