REPLAY. Coronavirus Covid-19 : la conférence de presse sur les 4 nouveaux cas en Auvergne-Rhône-Alpes

L'ARS Auvergne-Rhône-Alpes tient une conférence de presse pour faire un point sur les cas de coronavirus ce vendredi. Suivez cette allocution en direct vidéo dans notre article.

Les autorités sanitaires font le point sur les cas de coronavirus dans la région Auvergne Rhône-Alpes. La conférence de presse a débuté à 10H. L'ARS a indiqué que jeudi soir, à 19h, on comptait 38 cas sur le territoire national. En Auvergne Rhône-Alpes, l'ARS a annoncé quatre nouveaux cas recensé jeudi soir à 19h. En préambule, il a été rappelé que les zones à risques avaient été entendues à l'Iran et à l'Emilie-Romagne (nord de l'Italie,  où Lombardie et Vénétie étaient déjà classées à risques).

Pour faire une recherche approfondie des cas sur l'ensemble du territoire, "il a été demandé à l'ensemble des établissements de santé de la région, ceux de première ligne d'effectuer systématiquement des prélèvements pour un patient qui présenterait un syndrôme de détresse respiratoire dit aiguë, même s'il n'a pas séjourné à l'étranger ou s'il ne peut confirmer avoir été en lien avec un patient porteur du Covid-19" a indiqué Serge Morais. 


Trois nouveaux cas en Haute-Savoie

Le patient numéro 14 va bien, il allait bien en début de semaine et il va toujours bien," a résumé Serge Morais. Il s'agit du patient de la commune de La Balme-de-Sillingy et hospitalisé à Annecy, en Haute-Savoie. "Il effectuait des déplacemens très réguliers entre la France et la région de Lombardie pour des raisons professionnelles," a-t-il précisé.
Concernant les trois nouveaux cas de Haute-Savoie, ce sont trois patients liés au patient numéro 14, des personnes proches. "C’est un cluster de nouveaux cas, trois nouveaux cas directement liés à ce cas numéro 14," a indiqué le représentant de l'ARS. "C’était un phénomène attendu et un phénomène que nous avons déjà connu dans le département de la Haute-Savoie aux Contamines-Montjoie. Nous avons interrogé l'ensemble des personnes contact de ce patient numéro 14". Une liste très précise d'une soixantaine de personnes a été établie par le patient numéro 14. "Le premier cercle (entourage familial, social et professionnel directement en contact étroit et sur la durée avec le patient 14) a été priorisé en fonction des trois cercles," Selon le directeur général adjoint de l'ARS, Serge Morais. L'objectif était de savoir "s'ils présentaient des symptômes de type rhume, de type grippe, de manière à pouvoir les prendre en charge."
"Ces trois personnes vont bien et sont suivies comme le cas numéro 14 à l'hôpital d'Annecy". Il s'agit de la conjointe du cas numéro 14 (une femme âgée d'une soixantaine d'années, de la fille du cas numéro 14 âgée d'une trentaine d'années et d'un ami proche du cas numéro 14 âgé aussi d'une soixantaine d'années. "Nous procédons à l'établissement des personnes contact pour ces trois nouveaux cas," a expliqué Serge Morais. "Ils seront peu nombreux pour l'épouse car ils sont très communs avec ceux du mari. Ils seront plus importants pour la fille et l'ami". Il précise que la fille du patient 14 dirige deux micro-crèches : l'une à Frangy et l'autre à Cernex, deux communes du nord de la Haute-Savoie. "Par mesure de précaution, en lien avec le préfet de la Haute-Savoie, nous avons fermé ces deux micro-crèches. Une équipe dédiée Santé Publique France va procéder au contact avec le personnel et l'ensemble des familles de manière à faire le point". Serge Morais a précisé que ces familles sont en nombre limité, "on parle de micro-crèches avec moins de 10 enfants". 
 

A Lyon, un cinquantenaire en réanimation

Le quatrième cas est un homme pris en charge jeudi 27 février, à l'hôpital de la Croix-Rousse, des Hospices Civils de Lyon. "Il a été pris en charge hier (27 février) sur la base d'un tableau clinique lié au syndrôme respiratoire". Il est hospitalisé en réanimation. "C'est un homme d'une cinquantaine d'années qui présente des facteurs de risques importants et qui peuvent être liés avec le syndrome de détresse respiratoire." L'homme réside à Francheville, dans la Métropole de Lyon. Son état est stable. Des prélèvements ont été effectués dont les résultats (positifs) ont été connus juste avant l'intervention du ministre de la santé, hier. Le patient n'a pas pu être interrogé directement. C'est son épouse qui a été contactée et interrogée par la nuit dernière.
Les premiers symptômes sont apparus mi-février. "Il s'agissait alors d'une légère fièvre qui a rapidement disparu avec la prise de paracétamol avant le retour des symtômes quelques jours plus tard, puis une mise sous antibiotiques et corticoïdes de manière à traiter les problèmes pulmonaires qui apparaissaient," a expliqué le représentant de l'ARS. Face à la dégradation de son état, le patient a été pris en charge à l'hôpital de la Croix-Rousse. 
Les premiers contacts familiaux et amicaux ont été retracés grâce à son épouse: "ils sont assez peu nombreux, on est sur une vingtaine de contacts."
Le patient travaille dans une entreprise de cinq personnes qui doivent être contactés par les autorités sanitaires en priorité ce vendredi 28 février pour faire le point. "Le patient ne se déplace qu'en voiture", a précisé Serge Morais. "La liste des contacts a été en partie établie et doit être complétée aujourd'hui."
Concernant ce patient lyonnais, "l'entourage familial ne présente aucun symptôme, tous les membres de la famille vont bien et sur ces bases, l'investigation se poursuit," a expliqué le directeur général adjoint de l'ARS, selon le principe des trois cercles. 
Afin d'en savoir plus sur la cause de la contamination, les investigations vont se poursuivre "pour cerner quels ont été les déplacements de ce patient". "L'objectif c'est d'être le plus rapide possible dans cette enquête, à mettre en place les prises en charge et les conduites à tenir adaptées pour l'entourage, très proche ou plus lointain," a résumé le Vice-Président ajdoint de l'ARS.

Coronavirus : le point sur le dispositif en Auvergne Rhône-Alpes


Six établissements de référence, dotés de services de médecine infectieuse, sont mobilisés dans la région; soit les établissements universitaires de Clermont-Ferrand, Lyon, Saint-Etienne et Grenoble. A ceux-là s'ajoutent le centre hospitalier d'Annecy et celui de Chambéry, dotés de service de pointe en maladies  infectieuses et tropicales. "Entre 40 et 50 lits dédiés sont immédiatement disponibles pour prendre en charge les patients porteurs du Covid-19 dont une dizaine avec des chambres à pression négative si nécessaire," a expliqué Serge Morais. Par ailleurs, neuf établissements de santé supplémentaires ont été ajouté au dispositif, des établissement de deuxième ligne. "Au moins un établissement dans chacun des douze départements est en capacité de prendre en charge des patients potentiellement porteurs de Covid-19," a précisé le vice-président adjoint de l'ARS.
Par ailleurs, "dès ce week-end, les six établissements de référence seront en capacité de traiter les prélèvements oraux-pharyngés prélévés sur des patients potentiellement porteurs du Covid-19.... on sera en capacité dans notre région dès ce week-end de traiter 400 prélèvements", a-t-il ajouté. 
 

 REPLAY : la conférence de presse de l'ARS

De nouveaux cas de coronavirus Covid-19 ont été détectés en Auvergne-Rhône-Alpes, annonce l'Agence régionale de santé (ARS) vendredi 28 février. Six ont été confirmés dans la commune de la Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie), les patients ont été pris en charge dans les hôpitaux d'Annecy et de Lyon.
Le préfète déléguée pour la défense et la sécurité, Emmanuelle Dubée, ainsi que le directeur général adjoint Serge Morais tiennent une conférence de presse ce vendredi à partir de 10 heures à Lyon pour faire un point sur la situation. Suivez leur allocution en direct vidéo dans cet article ou sur notre page Facebook.

 
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