Le plan loup, qui veut organiser la "coexistence" entre éleveurs et défenseurs de la vie sauvage, semble ne satisfaire personne. Ce mardi 17 avril 2018 à partir de 17 heures, Stéphane Bouillon, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes et coordinateur du plan loup, est auditionné par le Sénat.
Plafond d'abattage de 40 loups en 2018, indemnisation des éleveurs sous condition, le nouveau plan loup qui veut organiser la "coexistence" entre ces prédateurs de plus en plus nombreux et les troupeaux ne satisfait ni les éleveurs ni les défenseurs de la vie sauvage. Stéphane Bouillon, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes et coordinateur du plan loup s'expliquera devant le Sénat ce mardi 17 avril 2018 à partir de 17 heures. Une audition à suivre en direct dans cet article.
Espèce protégée, le loup, disparu en France dans les années 1930, est revenu par l'Italie à partir de 1992. Il est désormais présent dans les Alpes et en Provence, dans le sud du Massif central et dans l'est des Pyrénées et ses attaques se sont multipliées, de 1.400 brebis en 2000 à près de 10.000 en 2016.
Dans cette optique, le plan prévoit des aides à la protection des troupeaux (bergers pour le gardiennage, chiens, parcs électriques) et le développement de mesures de protection et d'effarouchement "innovantes". Mesure particulièrement contestée dès l'annonce du projet, les indemnisations des éleveurs seront en revanche désormais soumises à la mise en place préalable de mesures de protection.
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