Disparition de Maelys : le PGHM explore un canyon parcouru par le Guiers en Savoie

Les investigations se sont poursuivies dans plusieurs directions ce mercredi 6 septembre 2017 dans l'enquête sur la disparition de la petite Maelys. Après avoir sondé une partie du lac d'Aiguebelette ce matin, les enquêteurs ont exploré un canyon parcouru par la rivière le Guiers.

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Les recherches pour retrouver la petite Maëlys, disparue depuis dix jours, ont repris ce mercredi 6 septembre 2017 en Savoie, au lac d'Aiguebelette, situé près du domicile du suspect écroué, et dans les gorges de Chailles voisines.

Six plongeurs de la gendarmerie ont sondé pendant plusieurs heures dans la matinée le lac d'Aiguebelette, autour de la commune de Lépin-le-Lac, où le suspect, qui a été mis en examen et écroué dimanche, avait l'habitude de promener ses chiens.


Situé entre Lyon et Chambéry, ce plan d'eau de 5 kilomètres carrés, peut atteindre par endroits plus de 70 mètres de profondeur.

Dans l'après-midi, les recherches se sont poursuivies dans les gorges de Chailles, un canyon parcouru par le Guiers, près de la commune de Saint-Béron, avec l'aide de membres du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui ont exploré ses pentes en rappel.


Cette mobilisation d'ampleur vient compléter l'important dispositif mis en place par la gendarmerie depuis dix jours, avec des battues sur la zone de disparition et des fouilles de plans d'eau.

Hier, mardi, des prélèvements ont également été effectués à Domessin (Savoie) dans le pavillon du principal suspect, où cet homme de 34 ans vit avec ses parents. Les résultats sont attendus dans les prochains jours.


Domessin se trouve à une dizaine de kilomètres du lac d'Aiguebelette et seulement quelques kilomètres de Pont-de-Beauvoisin (Isère), où la fillette de 9 ans a disparu dans la nuit du 26 au 27 août alors qu'elle participait à une fête de mariage avec ses parents. Le suspect y avait été invité en dernière minute par le marié.

Placé en garde à vue dès jeudi, le trentenaire, un ancien maître-chien militaire, avait été libéré le lendemain dans l'attente des résultats de l'expertise de son véhicule où une trace ADN de la petite fille, mélangé au sien, a été retrouvée sur le tableau de bord.

Après l'avoir démenti, le suspect a reconnu que l'enfant était montée dans sa voiture durant la soirée du mariage en compagnie d'un petit garçon non identifié. Selon son avocat Me Bernard Méraud, "il nie totalement être en quoi que ce soit acteur ou complice" de sa disparition.


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