Le passage en dessous des 50 microgrammes de microparticules par mètres cube sur deux journées consécutives permet au Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes d’annoncer la levée du dispositif pic de pollution pour vendredi 23 décembre. La vallée de l’Arve reste au niveau d’alerte.
Après quatre nouveaux jours de pic de pollution, les prévisions atmosphériques permettent au Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes de lever le dispositif pic de pollution en région grenobloise pour la journée du vendredi 23 décembre.
"Les prévisions de la qualité de l’air indique un passage en dessous du seuil des 50 microgrammes de microparticules par mètres cube sur deux journées consécutives", indique jeudi le Syndicat mixte des transports en commun dans un communiqué.
La vallée de l'Arve toujours en alerte
La vallée de l’Arve en revanche reste en niveau d’alerte. Jeudi, la zone a dépassé pour le 23e jour consécutif le seuil des 50 microgrammes
de particules fines par mètre cube d'air. "Ce n'est pas un épisode exceptionnel par son intensité mais par sa longueur", a déclaré à l'AFP Marie-Blanche Personnaz, directrice générale d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, organisme chargé de surveiller la qualité de l'air dans la région.
L'anticyclone bloqué sur cette partie des Alpes est doublé d'une "inversion très dure" des températures qui génère un "effet de couvercle" sur le fond de vallée,
ne permettant pas la dispersion des particules. Depuis quelques jours, Chamonix est ainsi passé au-dessus du couvercle et "respire maintenant tranquillement", tandis que "la basse vallée de l'Arve est beaucoup plus touchée vers Cluses, Sallanches et Passy", soit 40 000 des 155 000 habitants permanents de la zone, selon Mme Personnaz.
Le problème est bien "l'accumulation" des particules, souligne-t-elle. "Dans les territoires de montagne, fragiles, il faudrait émettre beaucoup moins (au quotidien) car il faut pouvoir tenir sur des anticyclones aussi longs".
Si les restrictions de vitesse de circulation sont donc levées dans le reste de la région, la Préfecture rappelle que l’utilisation des transports au commun, du vélo ou de la marche à pieds reste à privilégier.