La crise sanitaire a été telle qu'aujourd'hui ces structures d'accueil pour animaux se retrouvent dans une situation financière désastreuse.
Sabrina Degrange en est un parfait exemple. Elle est responsable de la chatterie du refuge de l'espoir à Pierrelatte, dans la Drôme, et elle a du mal à faire face à toutes ses charges.
Depuis le mois de mars elle a reçu 150 chatons, des nouveaux arrivants qui seront d'abord placés en famille d'accueil avant de rejoindre le refuge. "On a des chats trouvés, pas stérilisés, pas identifiés et jamais réclamés malheureusement."

Le refuge ne perçoit aucune subvention publique et le budget est serré.
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Le refuge de l'espoir qui accueille principalement des chats et des chiens, assume aussi des dépenses. "Il faut bien sûr les nourrir et surtout les vacciner. Il faut aussi parfois les soigner". Pour le refuge de l'espoir, c'est un budget de 100 000 euros par an.
Le refuge ne perçoit aucune subvention publique et le budget est serré. Sa présidente, Florence Damery, a donc décidé d'être cosignataire de l'appel de détresse lancé par le collectif au ministre de l'agriculture dimanche dernier, le 28 juin.
On existe, on est là et on fait un travail formidable ! Mais, financièrement, c'est très difficile à suivre. On a des dépenses et des animaux nous arrivent tous les jours. C'est vraiment dommage d'avoir été oubliés dans cette panique. On comprend qu'il y ait d'autres priorités mais on existe aussi.
Le refuge de l'espoir assure également la fourrière des animaux pour 29 communes, "c'est une mission de service public".