Fusillade dans le quartier du Plan, à Valence : des renforts de police à la sortie de l'école

Suite à la fusillade qui s'est produite à la mi-journée dans le quartier du Plan, à Valence, des renforts de police ont été envoyés pour rassurer les familles à la sortie de l'Ecole Brossolette qui se situe non loin du lieu des tirs. L'homme qui était visé a été blessé au thorax. Il est défavorablement connu de la justice. Une enquête est ouverte.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans ce quartier du Plan qui tient en quelques rues, chaque nouvelle fusillade est un choc pour la population. D'autant qu'une fois encore, les faits se sont déroulés au centre de cette cité valentinoise, à proximité de l'école élémentaire Brossolette. Ce vendredi 7 juin, vers midi et demi, allée Charles Darwin, un homme a été blessé par balles, deux projectiles l'atteignant à la hanche et au bras.

Le quadragénaire, qui a été hospitalisé dans un état grave, est connu des services de police. D'après une source proche de l'enquête, il s'agirait "d'un ancien du quartier, condamné pour des affaires de stupéfiants et qui a purgé sa peine. Il était sous le coup d'une interdiction de paraître dans le département, mais il a encore de la famille au Plan. Lui rendait-il simplement visite ? En tout cas, on lui a fait comprendre qu'il n'était plus le bienvenu."

Le ou les auteurs des tirs, non identifiés, sont en fuite. L’enquête, ouverte par le Parquet de Valence, a été confiée aux enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Drôme-Ardèche, ex-police judiciaire.

Les élèves ont été confinés un peu moins d'une heure, le temps de sécuriser le secteur. Et des renforts de la police municipale étaient présents à la sortie de l'école, en fin d'après-midi, pour rassurer les familles.

Le 26 mars 2024, déjà, l'un des parkings à l'arrière de l'école avait été le théâtre d'une fusillade au cours de laquelle un homme a été grièvement blessé. Denis Iglesias, Secrétaire départemental du syndicat Alliance-Police Nationale, redoute à présent "des représailles et une escalade de la violence" comme ça été le cas en 2023, avec une série de règlements de compte dans les quartiers du Plan et de Fontbarlettes. "On peut s'attendre à recevoir des renforts ponctuels, avec des CRS ou des gendarmes mobiles, mais ce dont la circonscription a besoin, ce sont des moyens pérennes".

Vendredi 24 mai, Gabriel Attal était en déplacement à Valence pour lancer la Force d'Action Républicaine (FAR), un dispositif visant à restaurer la sécurité dans certains quartiers. Denis Iglesias ne peut que rappeler au Premier ministre les promesses de l'Etat : installer avant la fin de l'année, à Valence, une Brigade Spécialisée de Terrain (BST). "Ces 13 effectifs supplémentaires, il est urgent de les déployer, mais il faut aussi renforcer les services d'enquête pour faire face à ces affaires de stupéfiants".

Un point de vue partagé par Christophe Alex, Secrétaire départemental du syndicat Un1té (le nouveau nom d'SGP Police, NDLR). Mais lui est particulièrement pessimiste : "Je ne sais pas où ils vont trouver les fonctionnaires : avec les mutations et les départs à la retraite, la Sureté Départementale de Valence va déjà avoir les plus grandes difficultés à pourvoir 15 postes qui se libèrent. Une situation particulièrement préoccupante car les dossiers de stup réclament beaucoup de moyens d'enquête."

Aujourd'hui, le Préfet de la Drôme et les adjoints au maire à la Sécurité et à l'Education se sont rendus sur les lieux de la fusillade, sans faire de commentaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information