A Valence, un homme de 39 ans a comparu du 8 au 10 octobre devant les assises de la Drôme pour répondre de la mort de Sahila en 2016. Il était soupçonné d'avoir régulièrement frappée l'enfant de 4 ans, fille de sa compagne, jusqu'à provoquer son décès. Le verdict: 25 ans de réclusion criminelle.
Le verdict des assises de la Drôme
Placé en détention préventive depuis juin 2016, le compagnon de la mère de Sahila a comparu du 8 au 10 octobre devant les assises de la Drôme, à Valence, pour répondre de la mort de la fillette de 4 ans. Pour ne pas avoir informé les autorités des mauvais traitements infligés à son enfant, la mère était également jugée devant les assises de la Drôme.
L'avocat général a requis à l'encontre de l'accusé une peine de 24 ans de réclusion criminelle ainsi que le retrait de l'autorité parentale. A l'encontre de la mère de l'enfant, il a requis trois ans de prison. La cour d'assises de la Drôme a rendu son verdict mercredi soir, 10 octobre. Il est tombé à l'issue de quatre heures de délibérations. Reconnu coupable de la mort de la fillette, le trentenaire a été condamné à une peine de 25 ans de réclusion criminelle. Il est également privé de son autorité parentale. La mère de Sahila écope d'une peine de trois ans avec sursis.
Le rappel des faits
En juin 2016, Sahila, une fillette de 4 ans, est décédée aux urgences de l'hôpital de Valence, dans la Drôme. Ce sont les marques sur le corps de la petite Sahila qui ont alerté les médecins. La petite fille est décédée des suites d'une hémorragie interne. Pour expliquer les marques, la mère et son compagnon ont évoqué dans un premier temps un accident de voiture, survenu la veille. Mais la mère de l'enfant a fini par avouer aux enquêteurs que son compagnon battait régulièrement la fillette. L'homme âgé de 36 ans au moment des faits, avait déjà purgé une peine de prison pour des violences commises sur un enfant né d'une précédente union.
Concernant le beau-père, le parquet de la Drôme a ouvert une information judiciaire pour "violences habituelles ayant entraîné la mort, en récidive légale par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans" et pour "non dénonciation de mauvais traitements" concernant la mère de l'enfant.
Le rappel des faits en juin 2016 (reportage C.Lepoittevin)
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