La date de remise en service de la centrale a été repoussée par deux fois. Le redémarrage des 4 réacteurs doit s'échelonner entre le 4 et le 31 décembre. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) annonce qu'elle se prononcera "aussi vite que possible".
Fin septembre, les quatre réacteurs du Tricastin, centrale nucléaire située dans la Drôme, avaient été mis provisoirement à l'arrêt. Une décision faisant suite à une demande de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), pour renforcer une digue jugée trop fragile au nord de l'installation.
Actuellement, la situation est au point mort. L'ASN promet : "on se prononcera aussi vite que possible", déclarait ce mercredi 29 le président de l'organisme, Pierre-Franck Chevet. Auditionné au Sénat, il a ajouté : "On attend encore l'avis de l'IRSN", l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.
"EDF a fait un certain nombre de renforcements de la digue, les travaux sont finis, notre appui technique a refait des calculs de vérification", a-t-il détaillé.
La date de remise en service de la centrale, prévue à l'origine début novembre, a été repoussée à deux reprises. Ce, notamment en raison des délais de l'instruction de l'ASN. À présent, le redémarrage des quatre réacteurs devrait s'échelonner entre le 4 décembre pour Tricastin 2 et le 31 décembre pour Tricastin 1.
Cependant, dans les prochaines années, de nouveaux travaux de renforcement de la digue seront "sans doute" nécéssaires, annonce M. Chevet. Pour le président de l'ASN, il s'agira de remplir les exigences de sûreté, qui ont été relevées à la suite de la catastrophe de Fukushima.