On connaît maintenant les candidats qui vont s'affronter pour les élections départementales des 22 et 29 mars. A chaque fois, il s'agit de binômes, une femme-un homme. On sait aussi que le nombre de cantons a été divisé par deux. Mais quels sont les enjeux dans les Alpes du nord?
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Le promoteur de la réforme territoriale, le secrétaire d'Etat André Vallini (notre photo), va-t-il assister à la perte de son département par la gauche? L'ancien président du conseil général a en tout cas participé activement à la formation des binômes engagés pour ces élections, mais face aux frères ennemis, -les écologistes-, il n'a rien pu faire. Ayant toujours en tête leur victoire à Grenoble, les militants d'EELV et du Parti de Gauche ont refusé de se marier avec le PS. Du coup, cette division risque de faire tanguer les socialistes, d'autant que la droite et le centre vont se présenter unis aux électeurs dans la plupart des cantons. Sur certains secteurs PS et PC se sont toutefois entendus. Enfin, le FN devrait faire le plein des voix dans le Nord-Isère si l'on en croit ses scores aux derniers suffrages.
Savoie: Gaymard en son pays
En 2011, Hervé Gaymard (notre photo) s'était fait peur. Souvenons-nous, il n'avait récupéré son fauteuil de président du conseil général qu'au bénéfice de l'âge, les trois tours de scrutin n'ayant pas permis de départager les élus. Cette fois, la droite aura sûrement moins de soucis. Dans ce département, l'UMP s'est liée avec l'UDI pour aller en campagne. Face à eux, le socialiste Thierry Repentin, choisi comme meneur de la gauche, a eu plus de mal à constituer des binômes dans les 19 cantons. Le FN ne présente pas non plus des candidats dans tout le département.
Haute-Savoie: la droite peu inquiète
Dans ce département parmi les plus à droite de France, les choses ne devraient pas évoluer outre mesure. Imaginez, lors du dernier scrutin seulement trois élus socialistes avaient réussi à se faire une place au coeur de l'assemblée départementale! Seule nouveauté, UMP et UDI ne sont pas d'accord partout et les membres de ces partis se tirent même dans les pattes régulièrement. Ainsi, dans le canton de Saint-Julien-en-Genevois, le centriste Antoine Vielliard s'est frotté au président sortant, le Divers Droite Christian Monteil (notre photo), bien avant le dépôt des candidatures, l'accusant d'utiliser son temps de président pour faire campagne. Dans le canton de Faverges, on note aussi que le binôme Tardy-Lutz (UMP) est opposé à Amoudry-Rey (Nouveau centre). Autrement dit, le député Lionel Tardy livre bataille face à l'ancien sénateur Jean-Paul Amoudry. Même avec ces luttes intestines, la droite n'a pas trop de soucis à se faire. Le FN présente, lui, des candidats dans tous les cantons.
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