Venir à bout de trois terroristes armés et retranchés dans les locaux d’une entreprise désaffectée, c’est la mission qui été confiée aux militaires du PSIG, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Un exercice au scénario particulièrement réaliste.
Quelques jours après les commémorations des attentats contre Charlie Hebdo, les forces de l’ordre sont plus que jamais mobilisées. En Haute-Loire, les gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) s’entraînent régulièrement pour améliorer leurs réflexes et leur mode opératoire. Pour le premier exercice anti-terroriste de l’année, les trois unités, qui regroupent au total 42 gendarmes, ont eu pour théâtre d’opération une entreprise désaffectée où se sont réfugiés trois hommes armés.
Une trentaine de gendarmes a participé à cette opération à Saint-Maurice-de-Lignon (43). La difficulté pour eux est d’anticiper les réactions des terroristes. La configuration des lieux avec de nombreuses ouvertures et plusieurs étages rend complexe la gestion de l’opération.
Un scénario qui rappelle la fuite des frères Kouachi qui s’étaient retranchés dans une imprimerie à Dammartin. Pour les gendarmes du PSIG, de tels exercices permettent d’améliorer leur communication, essentielle dans un tel contexte de tension. Cette opération aura également permis à ces militaires de mieux s’approprier les nouveaux équipements perçus après les attentats : gilet par balle lourd et fusil à lunette à visée holographique.
En 2017, ce sont quatre exercices de ce type qui seront organisés.