Marc Petit, le maire de Firminy, a été convoqué dans les locaux de la police judiciaire de Saint-Etienne pour être confronté à son accusatrice dans une affaire de harcèlement sexuel datant de 2016. Marc Petit continue à nier les faits. La victime présumée ne s'est pas exprimée devant la presse.
Marc Petit a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Il est accusé depuis l'automne 2016 par une jeune femme employée au Conseil départemental du Puy-de-Dôme, de l'avoir agressée sexuellement lors d'un voyage d'élus quelques mois plus tôt, à la mi-juillet, en Turquie. L'avocat de Marc Petit, Me André Buffard, minore les faits. Et évoque "un propos, un regard, un frôlement et une tentative de baiser volé qui constitueraient une agression sexuelle [...] dont la matérialité des faits est contestée par mon client. "
Le maire de Firminy avait été placé en garde à vue le 6 décembre dernier. Le procurueur avait le choix entre classer l'affaire ou renvoyer Marc Petit en correctionnelle.
Deux autres dossiers de harcèlement présumé à la mairie de Firminy ainsi qu'au Conseil de métropole pourraient également inquiéter Marc Petit. Là aussi, ce dernier rejette en bloc les faits qui lui sont reprochés bien qu'aucune plainte n'ait été déposée, selon des sources judiciaires.
Le reportage d'Anthony Laurent et de Vincent Diguat (France 3 Loire)