La profession est en grève depuis quatre semaines. Les sages-femmes réclament une meilleure reconnaissance de leurs compétences et de leur travail auprès des femmes et des nouveau-nés.
Elle étaient une quarantaine, samedi 16 novembre dans l'après-midi, place Grenette, à Grenoble, pour interpeller le grand public et sensibiliser les passants au mouvement de grève de leur profession qui dure depuis un mois.
Elles avaient choisi d'organiser un "flash mob", une chorégraphie surprise de deux minutes trente, pour sensibiliser les passants à leur mouvement. Au programme également de cette action, une vente de bracelets et la signature d'une pétition.
Mercredi dernier, leurs syndicats ont rejeté les propositions du ministère de la Santé visant à augmenter le salaire des sages-femmes de la fonction publique hospitalière, estimant l'offre trop basse. De nouvelles propositions du gouvernement sont attendues.
Pour l'instant, les négociations portent exclusivement sur les salaires des sages-femmes de la fonction publique hospitalière, et non sur la reconnaissance médicale réclamées par ces professionnelles.
Une réunion sur le statut de la profession doit se tenir le 19 novembre au ministère de la Santé.