On ne sait toujours pas avec certitude combien d'impacts de balles présente le corps de l'homme abattu par des policiers vendredi à Echirolles. Certaines sources en ont évoqué deux, d'autres cinq. L'autopsie pratiquée ce lundi 31 octobre permettra d'en savoir plus.
Dans la nuit du vendredi à samedi, la police de Grenoble a abattu un homme qui pointait un pistolet d'alarme en direction des forces de l'ordre. L'homme âgé de 52 ans est mort après avoir été touché par plusieurs balles. Mais on ne sait pas encore combien.
Certaines sources ont évoqué deux impacts, d'autres (la compagne de la victime notamment) parlent de cinq.
Une autopsie doit être pratiquée dès lundi. Quant aux cinq policiers placés en garde à vue, ils ont été libérés samedi après-midi. L'enquête se poursuit, si la légitime défense semble avérée, les enquêteurs doivent néanmoins juger de sa proportionnalité.
Les cinq fonctionnaires de la sécurité publique avaient été placés en garde à vue vers 21 heures le vendredi. Le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat avait saisi, comme c'est habituel dans de telles affaires, l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la police judiciaire.
"De nombreux éléments demandent à être établis et il s'agit de mener une enquête objective, indépendamment de la polémique actuelle", a-t-il déclaré, en référence aux récentes manifestations de policiers protestant contre le manque de moyens et le "laxisme" de la justice.