Patrick Lévy, président de l'université Joseph Fourier de Grenoble, était l'invité de France 3 Alpes, mardi 16 juin. L'occasion de parler d'avenir et des bouleversements à l'heure de la fusion de Stendhal, Pierre Mendès-France et Joseph Fourier. Le prix à payer pour "une grande université".
"Les étudiants vont s'inscrire à une université et vont ressortir avec un diplôme d'une autre université. C'est peu banal!", plaisante Patrick Lévy, histoire de rendre la fusion plus douce... Histoire de dédramatiser surtout cette union des trois universités grenobloises pour l'étudiant qui, dès le 1er janvier 2016, passera sous la bannière "Université Grenoble Alpes". Mais les plus inquiets ne sont sûrement pas les étudiants. Les personnels doivent aussi se poser pas mal de questions.
Dans le 12/13 de France 3 Alpes, Patrick Lévy s'est donc voulu rassurant: "il s'agit avant tout d'un développement, on l'a toujours dit. Ça ne touche pas les composantes et les laboratoires qui vont rester tels qu'ils sont."
En premier lieu, ce sont les services centraux qui vont donc fusionner. Une équipe de direction générale de préfiguration travaille déjà sur le sujet. "Ce sont des établissements qui existent depuis le début des années 70, donc qui ont leur culture, leurs pratiques... Ça prend du temps de mixer toutes ces habitudes (...) Il faut voir comment on va organiser la scolarité, les finances."
Pour Patrick Lévy, le jeu en vaut la chandelle. A la clef, "un changement d'échelle". "Les étudiants seront fiers d'appartenir à une grande université de visibilité mondiale!".
Extrait 12/13 France 3 Alpes