Cette prise de conscience doit nous amener, non à paniquer, mais à agir autrement sur la planète,
- Joerg Bader, directeur du centre de photographie de Genève
Le projet de recherche, impulsé par l'Ecole supérieure d'art d'Annecy (ESAAA), a duré trois ans. Pour son directeur Stéphane Sauzedde, ce thème était on ne peut plus parlant pour de jeunes artistes. "Dans ce lieu de formation [ESAAA, ndlr], on voit toute une jeunesse se préoccuper des questions climatiques. On se dit que c'est notre rôle de travailler sur cette problématique", conçoit-t-il.
L'Homme observateur
Nourris de leurs échanges avec le monde scientifique, huit artistes proposent leur regard sur l'effondrement des Alpes. La place de l'Homme est elle aussi questionnée.
La photographie [ci-dessous ndlr] semble faire le constat de cette séparation entre l'Homme et la nature. La nature n'est que spectacle. Elle est loin de nous et nous, nous ne sommes pas impliqués dedans,
- Joerg Bader, directeur du centre de photographie de Genève
