Tous les secouristes des Alpes, PGHM et CRS, peuvent désormais géolocaliser des victimes perdues en montagne ou en forêt. C'est une géolocalisation "consentie", la personne égarée doit valider un SMS pour être repérée. Et ça marche.
Jeudi 31 juillet, une femme et son fils sont perdus dans une forêt du Beaufortain, au-dessus d'Arêche-Beaufort. Une barre rocheuse les empêche de progresser. La panique les guette et ils contactent les secours avec leur portable. En retour, ces égarés reçoivent un SMS avec un lien. Ils cliquent et une dizaine de minutes après avoir décollé, les CRS survolent la zone avec l'hélicoptère. Les victimes les entendent et se manifestent. Fin de l'intervention, c'est un succès.
On n'en saura pas plus sur le procédé ingénieux, si ce n'est qu'en cliquant sur un lien, la victime envoie sa localisation précise. C'est le principe utilisé par les sites marchands qui, sur internet, arrivent désormais à géolocaliser leurs visiteurs. Il n'y a pas besoin d'installer une application sur son smartphone.
La coopération du requérant est, en revanche, incontournable, sinon les secouristes pourraient se heurter à la liberté de chacun. Un cas de figure qui n'a rien à voir avec les enquêtes où l'on recherche réellement une personne qui ne donne plus signe de vie. Là, on passe par les relais téléphoniques pour connaître l'emplacement des portables à la ronde.
Ce système, dont se servent aujourd'hui les gendarmes de haute montagne et les CRS des Alpes, a été mis au point par un homme du PGHM de l'Isère. Une section où l'on travaille beaucoup en Recherche & Développement pour trouver d'autres avancées afin de porter secours toujours plus vite.