A Grenoble, Carignon trouve que Destot "bétonne à plein tube"

Alain Carignon, l’ancien maire de Grenoble était dans l'agglomération mercredi 7 novembre, au Fontanil-Cornillon, aux cotés de Julien Polat et de Guillaume Peltier pour animer un meeting de soutien à la "Droite Forte", une composante de l'UMP.

Alain Carignon n'a pas donné d’indication sur un éventuel retour sur la scène politique locale, mais ses partisans ne se sont pas privés de le faire pour lui.

Guillaume Peltier, l'ancien porte parole de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy a exhorté les militants UMP à partir à la conquête des territoires: "vous avez la chance de pouvoir compter sur de grands hommes et de fortes personnalités", désignant Alain Carignon, qui n'a pas bronché, et Julien Polat, candidat malheureux aux législatives.


Alain Carignon a justement orienté son intervention sur les dossiers locaux. Un peu dans le ton d'un "Guy Bedos de droite" il a commenté l'actualité: "j’ai pris des notes dans le TGV, 3 heures c'est long, que voulez-vous ! Grenoble n'a toujours pas de TGV, c’est un teuf-teuf ! ", soupire le désormais parisien Alain Carignon.

Principale cible après les faits divers tragiques de l'agglomération grenobloise, "le bétonnage à marche forcée" dans l'agglomération.


"La gauche a rêvé de construire la Cité Radieuse à La Villeneuve en imaginant pouvoir créer l'homme nouveau, ils voulaient faire la socialisation de l'homme. Mais les socialistes n'ont pas créé l’homme nouveau, ils ont échoué. Et pire, ils ont poursuivi cette politique de bétonnage partout, avec le SCOT qu’ils ont imaginé, l’avenir ce sera des quartiers de La Villeneuve multiplié par dix dans l’agglomération".

Alain Carignon estime que ce sont des raisons électorales qui poussent Destot à bétonner. "Comment expliquer que des quartiers gangrenés par les gangs et la drogue votent à plus de 90% pour la gauche ? La réponse c’est le laxisme !", argumente l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, s'indignant de la passivité de Michel Destot.

Selon Alain Carignon, la municipalité Destot "aurait refusé de porter plainte après l’agression de policiers municipaux en juin 2010".

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