C’était soir de match samedi à Grenoble. Si la compétition ravit les supporters de football, les commerçants de la ville ne boudent pas non plus leur plaisir.
Il est 18 heures à Grenoble et c’est jour de match. La France ne joue pas ce soir-là mais les terrasses se remplissent malgré tout. Comme au "O’Callaghan" dans le centre-ville, l’un des dix plus gros pubs de France en débit et qui a diffusé deux matchs samedi, Pays de Galle-Slovaquie, et Angleterre-Russie.
"Cette année, on a quatre équipes britanniques. Nous sommes un pub irlandais, donc c’est bon pour nous", confie Nicolas Creissels, le patron. "Mais le top du top reste la France", reconnaît-il.
400 litres de bières écoulés
D’habitude, ce sont les matchs de rugby que diffuse le bar. De la salle à la cave, l’équipe est donc plutôt bien rodée. Mais l’Euro renforce encore la charge de travail. Sur une grosse journée de l’Euro, ce sont en effet à peu près 400 litres de bières qui sont écoulés.À quelques ruelles de là, c’est l’estomac des supporters que Christophe Pontet, le patron de "Comics Pizza" entend rassasier. "J’essaie d’anticiper. Pour une soirée d’Euro, je suis entre 90 et 120 pizzas", précise-t-il.
Une chose est sûre en tout cas, l’Euro fait des heureux, surtout chez les commerçants grenoblois.
Le reportage de Jordan Guéant, Maxime Quemener et Lisa Bouchaud
Intervenants : Nicolas Creissels, patron du "O'Callaghan"; Christophe Pontet, patron de "Comics Pizza"