Selon une étude menée par l'Institut pour l'Avancée des Biosciences, entre 3 à 7% des décès survenant dans l’agglomération de Grenoble seraient dus aux effets de la pollution atmosphérique et notamment aux particules fines.
Dans l'agglomération de Grenoble, la pollution atmosphérique serait responsable de 114 décès par ans, selon l'étude.
La Métro de Grenoble, après avoir renouvelé son parc de bus, a décidé d'interdire à la circulation dans le centre-ville les fourgons de livraison les plus polluants, immatriculés avant 1998. Une mesure qui entrera en vigueur dès le 1er janvier prochain.
Les commerçants très surpris
Pour les primeurs du marché de l'Estacade, la mesure est inattendue. " Sans camion, on est foutu", réagit Azédine Séoud, commerçant, qui complète : "pour un camion neuf, il faut compter 60 000 euros". "Aujourd'hui, nous n'avons pas les moyens d'absorber deux nouveaux camions dans une entreprise de notre taille, c'est absolument impossible" renchérit Vladimir Nocca, son collègue.
Des mesures d'accompagnements au changement de véhicules pour ces commerçants sont en cours de discussion avec la Métro, qui envisage la création de deux pôles logistiques propres. Celui dédié aux produits frais sera basé au Marché d'intérêt national.
L'objectif de santé publique est ambitieux : revenir en cinq ans sous les seuils pour les particules fines et le dioxyde d'azote recommandé par l'Organisation Mondiale de la Santé.
Intervenants : Azedine Séoud Commerçant, Vladimir Nocca Commerçant, Christophe Ferrari Président de Grenoble-Alpes-Métropole
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