Ce jeudi 15 décembre, à l'appel de la CGT, une centaine de salariées de l'Association d'Aide à Domicile de Grenoble ont débrayé pour dénoncer une baisse de leurs rémunérations et de leurs frais.
Ce matin, des aides-soignantes et des auxiliaires de vie de l'Association d'Aide à domicile de Grenoble Adpa ont symboliquement bloqué un moment le tramway de la ligne E. Puis elles ont occupé le siège de leur employeur.
En se mettant en grève, ces femmes dénoncent une baisse des rémunérations, des astreintes et des frais kilométriques, ainsi qu'une diminution du temps consacré aux transports et du temps de la visite chez les particuliers.
reportage de Renaud Gardette et Vincent Halbran
Intervenants : Corinne Gomez, auxiliaire de vie à Pont-de-Claix; Marie-Claude Alonso, déléguée du personnel; Annie Gratier, directrice générale Adpa
Avec près de 700 salariés, l'Adpa est la structure est la plus importante de Grenoble. Mais avec un déficit de 3 millions d'euros, la direction craint pour la survie même de l'association.
A l'issue d'une rencontre entre syndicats et direction, les salariés ont sauvé les 3 journées de congé au nom de la pénibilité qui devaient être supprimées. Alors que les discussions continuent avec la direction et le Conseil Départemental, le mouvement est suspendu jusqu'à la fin des vacances scolaires.
Une nouvelle assemblée générale est prévue le 6 janvier 2017.