C'est suffisamment rare pour être signalé, le maire de Grenoble a utilisé le "je" pour annoncer sa décision d'autoriser les commerçants à ouvrir le 13 janvier prochain.
"J'ai décidé d'accorder la dérogation permettant l'ouverture des commerces sur le territoire de la Ville de Grenoble le 13 janvier 2013, premier dimanche des soldes", est-il écrit dans un communiqué.
D'habitude ce genre de communication ne donne pas lieu à un mot officielle du premier magistrat mais le moment est grave: "alors que de nombreux commerces sont pénalisés par une conjoncture difficile, j'ai choisi de suivre l'avis de la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Isère (CCI), préconisant une ouverture exceptionnelle motivée par les difficultés économiques liées à la crise et par l'ouverture des commerces dans les autres grandes agglomérations de Rhône‐Alpes".
A l'heure d'une majorité de gauche, le maire socialiste rappelle même le code du travail pour justifier son choix: "les commerçants peuvent solliciter jusqu'à cinq dérogations au repos dominical par an. Les demandes se font avec l'accord du comité d'entreprise ou sur la base du volontariat des salariés, qui perçoivent une rémunération à 200% du salaire d'un jour ordinaire".