À Grenoble, les négociations avec le PDG d'ArjoWiggins n'ont rien donné

Le site de la papeterie d'ArjoWiggins à Charavines menace de fermer, provoquant le licenciement de 166 ouvriers. Grève, séquestration des cadres, les salariés ont finalement réussi à interpeller leur PDG, venu négocier à Grenoble, ce jeudi 3 juillet, mais les propositions sont jugées insuffisantes. 

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Après avoir retenu quatre cadres de la papeterie dans un bureau de Charavines, les salariés ont réussi à faire venir leur grand patron en Isère. Pascal Lebard s'est déplacé en personne en préfecture, un terrain neutre, pour négocier les modalités du PSE.

Finalement, les discussions ont peu avancé. La prime "supra-conventionnelle" proposée par les responsables de l'entreprise tourne autour des 30.000 euros par personne alors que les délégués syndicaux réclamaient une prime de 60.000 euros. Concernant le congé de reclassement, la direction propose 15 mois à 75% du salaire, contre les 18 mois espéraient par les grévistes.

Reportage Yoann Etienne et Cédric Picaud

Intervenants : Pascal Salarié ArjoWiggins, Eric Salarié ArjoWiggins Bruno Vignot Secrétaire CHSCT et élu au comité d'entreprise

Une fois les négociations terminées, une assemblée générale s'est tenue dans l'après-midi sur le site de Charavines. Les sentiments étaient partagés. Les salariés se réuniront de nouveau vendredi matin, à 10 heures, afin de décider d'une éventuelle poursuite de la grève et de la possibilité de contre-propositions. De leur côté, les responsables d'ArjoWiggins ont assuré ne pas vouloir revenir sur leur offre.

En matinée, le délégué syndical CGT, Julien Riccardi, voyait pourtant d'un bon oeil la venue de Pascal Lebard: "le fait de le rencontrer lui, nous fait penser qu'il y a possibilité d'aboutir dans nos revendications. C'est vraiment un signe fort."


 

 

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