L'entreprise Valéo a déjà été condamnée dans cette affaire d'amiante, c'était il y a 2 ans, mais elle avait fait appel. Un nouveau procès s'est tenu ce 13 mars à Grenoble devant les Prud'hommes. Les anciens salariés demandent réparation cette exposition à l'amiante. Le jugement sera rendu le 16 mai.
Reportage. Ils sont venus en bus de Bourgoin-Jallieu, conscients de l'importance de ce nouveau rendez-vous avec la justice, mais sans guère d'illusions sur son issue.Tous ont travaillé à l'entreprise Valéo de Saint-Quentin-Fallavier, ils y fabriquaient des alternateurs et des démarreurs pour l'industrie automobile et étaient "exposés très fortement et de façon régulière à l'amiante" jusqu'en 1996, "dans l'irrespect", selon eux, "des textes officiels, en terme d'information ou de mesures de protection".
Ils ont demandé réparation pour "préjudice d'anxiété et bouleversement de leurs conditions d'existence". L'avocate de Valéo a plaidé la non-responsabilité de l'entreprise et l'incompétence de la juridiction prud'hommale pour traiter des maladies professionnelles.
Intervenants :Gisèle Renaud,ex Moulage des têtes d\