A Grenoble, l'UMP suspend ses primaires faute de locaux

Alors que des candidats à la candidature multiplient les pics à l'égard de primaires qu'ils imaginent faussées, l'UMP grenobloise doit faire face à un autre problème, l'absence de locaux pour l'organisation du scrutin. La mairie socialiste plaide non coupable.

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L'UMP aurait voulu détourner l'attention à l'heure d'un rififi dans ses rangs, qu'elle ne s'y serait pas prise autrement. Conférence de presse au sommet, ce mercredi 28 août, du parti de droite pour dénoncer "une offence grave à la démocratie". "La municipalité Destot ne nous met pas de locaux à disposition pour l'organisation de nos primaires", explique-t-on d'emblée. Pierre Gascon, le doyen du comité des sages prend alors la parole pour déclarer que ces primaires doivent être suspendues jusqu'à nouvel ordre. 

Le patron de l'UMP en Isère, Jean-Claude Peyrin enchaîne: "Sans réponse de Michel Destot, je ne suis pas en mesure de recevoir les candidatures aux primaires (...) j'ai répondu favorablement à la demande du comité des sages de surseoir temporairement le processus."

Jean-Claude Peyrin recevra dès jeudi les personnalités qui ont pris part aux débats des primaires (Alain Carignon, Matthieu Chamussy, Denis Bonzy et Benjamin Piton) pour une réunion de crise.



De son côté, la mairie de Grenoble plaide non coupable, expliquant qu'un courrier doit être adressé par porteur à l'UMP dans lequel la municipalité propose bien deux salles. Une réponse pas tout à fait conforme à la demande du parti mais qui ne devrait pas troubler le déroulement démocratique de ces primaires, aux dires de l'adjoint au maire Alain Pilaud.


Alors pourquoi tant de bruit? L'UMP aurait-elle besoin de gagner du temps à l'heure une crise de confiance autour de ces primaires?

Des candidats quittent l'aventure


Cet épisode tombe alors que Benjamin Piton a récemment dénoncé "de graves dysfonctionnements dans le processus démocratique", estimant à demi-mot que tout est fait, depuis le début, pour favoriser la candidature d'Alain Carignon. A ce titre, il pourrait ne pas poursuivre l'aventure. Denis Bonzy semble, lui aussi, quitter le navire pour une liste issue de la société civile. Outre Alain Carignon (qui a déjà présenté ses parrainages), il reste Matthieu Chamussy qui, alors même que la conférence de presse de l'UMP se déroulait, a reçu des journalistes chez lui pour confirmer sa détermination à être candidat à la candidature.




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