Guy Chanal, l'ex-patron d'Alpexpo Grenoble, condamné à 6 mois de prison avec sursis pour harcèlement moral

Guy Chanal, a été condamné, ce lundi 27 mai, à six mois de prison avec sursis pour harcèlement moral par le tribunal correctionnel de Grenoble. Il devra, en outre, verser 8.000 euros de dommages et intérêts aux salariés qui s'étaient constitués parties civiles. Il pourrait faire appel.

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"C'est un soulagement, nous sommes satisfaits d'avoir mené ce combat jusqu'au bout, même si cela a été difficile. Nous avons été entendus, le harcèlement a été reconnu", a réagi à l'issue du délibéré l'une des neuf employées qui avaient porté plainte contre l'ex-directeur d'Alpexpo.

Nommé à la tête de la structure en janvier 2009, Guy Chanal, 62 ans, avait quitté ses fonctions en novembre 2011, avant d'être renvoyé devant la justice à la suite d'un procès-verbal de l'inspection du travail accablant.

Dans un rapport, les inspecteurs du travail avaient dénoncé "un système de management du personnel utilisant la déstabilisation, la brutalité orale, l'humiliation, la mise en situation d'infériorité ainsi que l'appel à la délation" et relevé que des employés avaient travaillé jusqu'à 27 jours sans repos.

Le tribunal a estimé qu'il avait franchi la ligne rouge


Par ailleurs, le représentant de la société d'économie mixte (SEM) Alpexpo, Alain Pillaud, alerté à plusieurs reprises de dysfonctionnements par le médecin du travail, a pour sa part été condamné en tant que personne morale à 40.000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis.

"C'est M. Chanal qui était jugé en premier lieu. Le tribunal a estimé qu'il avait franchi la ligne rouge", a estimé l'avocat de la SEM, détenue majoritairement par la ville de Grenoble (35%), Me Jean-Luc Médina.

Le prévenu, absent lors du délibéré, avait réfuté à l'audience ces accusations de harcèlement moral, expliquant que "certains ne supportaient pas la réorganisation et le changement".

Promu Chevalier de la Légion d'Honneur un peu plus d'un mois avant son départ d'Alpexpo, M. Chanal avait également souligné qu'il s'était vu confier, "à la demande du maire de Grenoble", Michel Destot, la mission de "redresser financièrement la structure".



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