La septième édition d'Hadra s'est achevée le 25 août à Lans-en-Vercors. Pour les organisateurs, c'est l'heure du bilan. Si les concerts, sets DJ et live ont ravi le public... il manquait tout de même du monde pour tenir le budget de l'association qui finance son festival à 97%.
Hadra, quatre jours de festival. Le plus gros événement du genre en France. Une centaine de concerts, live et sets de DJ. Protonica, Broken Toy, Hyper Frequencies, Carbon Based Lifeforms... L'édition 2013 a été une réussite coté programmation avec de nombreuses tête d'affiche, 25 pays représentés, et le concours des saisons culturelles France-Afrique du Sud.Coté organisation, aucun d'incident, et une bonne coordination entre les autorités et les services de sécurité. Cette année, Hadra avaiet alloué 150.000 euros supplémentaires à l'accueil et à la sécurité du public.
150.000 euros, c'est malheureusement le montant exact des pertes enregistrées avec la baisse de fréquentation. Au total, 25.000 personnes se sont déchaînées sur les deux dancefloors pendant ces quatre jours. 5.000 de moins que le chiffre attendu.
A cela, plusieurs raisons avancées par l'association Hadra... La mauvaise météo du samedi qui a découragé beaucoup de ceux qui s'apprêtaient à monter sur le plateau du Vercors. Personne n'avait oublié le froid terrible de l'année précédente. Et puis l'interdiction d'entrée aux mineurs, exceptés ceux accompagnés de leurs parents (10% de la fréquentation).
Un coup dur pour l'association qui finance à 97% son budget d'un million d'euros.