Une information judiciaire pour « homicides involontaires » a été ouverte après la mort de trois adolescents en 2015 après l’explosion de produits chimiques à Bas-en-Basset, en Haute-Loire. La justice avait initialement classé l’affaire. Les familles des victimes sont soulagées. 

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Une information judiciaire a été ouverte pour « homicides involontaires » mercredi 14 août dans l’affaire des trois adolescents tués en 2015 dans l’explosion de produits chimiques à Bas-en-Basset, en Haute-Loire, selon nos confrères de l’AFP. 
« A la suite de la plainte avec constitution de partie civile que nous avons déposée en avril, un juge d’instruction a été saisi et une information judiciaire a été ouverte », explique Gilles-Jean Portejoie, avocat des familles.
« Les familles sont satisfaites. Elles veulent connaître la vérité et demandent que la justice se donne les moyens de découvrir cette vérité. Elles ne sont pas satisfaites de ce qui a été fait jusqu'à présent », a-t-il ajouté.
  

"Nous voulions savoir ce qu'il s'était passé là-bas ? On ne peut pas avancer, si on ne sait pas"

Les familles des victimes sont soulagées de cette nouvelle. « C’est une bonne chose. Depuis le départ, nous pensons que l’enquête a été mal dirigée, évoque Pascale Charnay, la mère d'un des enfants tués dans l'explosion. Les enquêteurs sont partis sur la piste que les enfants jouaient à l’air soft. On a pris Robin pour un menteur. Nous avons voulu continuer. Nous voulions savoir ce qu'il s'était passé là-bas ? On ne peut pas avancer, si on ne sait pas. On a besoin de savoir. Quand il y a un accident de la route, on sait d’où ça vient. Mais là non. On ne comprend pas. L’enquête a été bâclée selon moi ».
 

L’affaire avait été classée

Le 13 juin 2015, trois adolescents de 14 à 16 ans avaient été tués dans une explosion de produits chimiques, alors qu'ils jouaient dans une maison abandonnée. Un quatrième, grièvement blessé, avait survécu.
L'unique survivant avait remis en cause la thèse des enquêteurs selon laquelle la bande d'amis préparait des fumigènes et des explosifs pour jouer à l'airsoft, un jeu de simulation de combat cousin du paintball.
Selon lui, les quatre adolescents auraient découvert sur les lieux un sac contenant des produits chimiques. Deux de ses camarades s'en seraient alors approchés et l'explosion serait survenue à ce moment-là.
 

La justice avait dans un premier temps ouvert une enquête préliminaire, avant de classer l'affaire sans suite.
Une enquête avait été ouverte pour rechercher les causes de la mort des trois adolescents. 
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