Une plaque à l’Assemblée a été dévoilée, ce mercredi, en mémoire de Jacques Barrot. Connu pour ses fonctions nationales et européennes, Jacques Barrot était aussi une figure de la politique locale en Haute-Loire.
"Un grand homme, grand homme d'Etat, grand homme d'Europe, et par-dessus tout, un grand député, qui faisait vivre la démocratie au-delà du Palais-Bourbon", c’est ce qu’a déclaré le président de l’Assemblée Nationale, en saluant ce mercredi, la mémoire de Jacques Barrot décédé en décembre 2014.
Claude Bartolone a également dévoilé dans l'hémicycle une plaque en mémoire de l'ancien député centriste de Haute-Loire et ancien ministre Jacques Barrot, figure de la démocratie chrétienne.
Outre la famille, la cérémonie s'est déroulée sous le regard des anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Jean-Pierre Raffarin, de l'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée Jean-Louis Debré, du président du MoDem François Bayrou.
Etait également présent le vice-président du parti Les Républicains (ex-UMP) Laurent Wauquiez. Jacques Barrot fut son premier mentor. Mais le chrétien-démocrate avait déploré par la suite l'évolution de son successeur dans sa circonscription de Haute-Loire, dont son "populisme", et avait coupé les ponts.
Le président de l'Assemblée a également rappelé les convictions du centriste, "passionnément modéré, mais certes pas modérément engagé", qui a siégé dans l'Hémicycle pendant 37 ans comme député et notamment voté pour l'abolition de la peine de mort en 1981.
S'il a occupé les plus hautes fonctions nationales et européennes, Jacques Barrot était aussi une figure de la politique locale en Haute-Loire. Président du Conseil général pendant près de 30 ans et maire d'Yssingeaux de 1989 à 2001.