Le 1er octobre à Brives-Charensac (Haute-Loire), près du Puy-en-Velay, la police a arrêté un voyeur de 46 ans, surpris en train de filmer sa victime dans une cabine d'essayage d'un magasin de vêtements.
C'est dans un magasin de prêt-à-porter de Brives-Charensac (Haute-Loire), qu'un homme a été arrêté le 1er octobre, à 9h30.
Agé de 46 ans, il a reconnu les faits. Dans une cabine d'essayage, une femme a remarqué, au-dessus d'elle, un téléphone portable posé sur la structure qui sépare les cabines.
Au moment de son interpellation, l'homme a d'abord tenté de nier les faits devant l'officier de police judiciaire, avant d'avouer finalement.
Sur place, une mini-caméra et deux micros cartes SD ont été découvertes par les responsables du magasin, dans la dernière cabine utilisée par le suspect. Mais ces éléments n'ont pas apporté grand chose aux enquêteurs, car les données ont été effacées avant l'interpellation.
Demeurant à Grazac (Tarn), le suspect a expliqué avoir agi, "par pulsion", et qu'il n'avait aucune explication. Il a été remis en liberté, et devra répondre en comparution immédiate, après une reconnaissance préalable de culpabilité, des faits de "voyeurisme" et "enregistrement d'images pour apercevoir sans son accord les parties intimes d'une personne".
L'article 222-32-1 du code pénal
La loi sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, adoptée en août 2018, fait du voyeurisme et de la "captation d’images impudiques" un délit.
Dorénavant, les voyeurs risquent un an de prison et 15 000 euros d'amende, le double en cas de circonstances aggravantes (victime mineure, handicapée, enceinte ou si les faits ont eu lieu dans les transports en commun).