Les fortes chaleurs rendent les conditions de travail des saisonniers dans les exploitations de fruits rouges du Velay en Haute-Loire très difficiles. Mais les températures qui dépassent les 30 degrés font mûrir les fruits plus vite.
Avec le soleil de plomb et la chaleur harassante de ce début de mois d’août, le travail des saisonniers est parfois compliqué. Sur les exploitations de fruits rouges du Velay en Haute-Loire, les employés commencent leur journée de travail beaucoup plus tôt, dès 6h30. Ils peuvent ainsi profiter d’un peu de fraîcheur pour avoir moins chaud sous les tunnels.
« De 6h30 à 10h, la chaleur est soutenable mais après on a vraiment chaud » confie un saisonnier.
A 1100 mètres d’altitude, il y a toujours un peu d’air, les installations sont ouvertes sur les côtés mais quand le soleil monte à zénith, la température monte à plus de 30 degrés.
Pour se protéger de la chaleur, ce producteur du Velay a installé cette année un filet d’ombrage sous certains de ses tunnels. Il fait une économie d’arrosage de 20%.
Cette chaleur fait tout de même des heureux puisque la saison se présente bien. Les fruits murissent plus vite mais ils sont sains.
« Dès qu’il fait chaud, les grossistes et les acheteurs recherchent de la fraise d’altitude. Dans les régions plus basses, les productions de fraises souffrent énormément », explique un producteur.
Avec près de 1000 tonnes produites chaque année, la filière des fruits rouges du Velay qui réunit une cinquantaine d’agriculteurs a le sourire. Elle continue à se développer et résiste plutôt bien à la concurrence étrangère.