Un exercice "attentat-intrusion" est organisé lundi 12 novembre au sein des 310 établissements scolaires de Haute-Loire. Un test de mise en sûreté devenu obligatoire dans l’Education Nationale après les attentats de 2015.
En Haute-Loire, élèves, enseignants, agents et personnels pédagogiques ont été confrontés à un exercice "attentat-intrusion" lundi 12 novembre. La simulation d’une attaque terroriste a été déclenchée à 9 heures du matin.
Tous les établissements scolaires, publics et privés, de Haute-Loire sont concernés par ce plan de mise en sûreté. Il est organisé par la Préfecture et le Rectorat dans les 310 écoles, collèges et lycées du département.
Ces exercices permettent de tester les comportements face à des situations de menace. Au lycée Simone Weil du Puy-en-Velay, une centaine d’élèves sont restés confinés pendant une heure dans la salle de cinéma.
Après les attentats de 2015, ce type d’exercice est devenu obligatoire dans l’Education Nationale en 2017. Pour la Préfecture de Haute-Loire, il s’agit de "de mieux acculturer les enseignants, les équipes pédagogiques, les élèves et les parents à la culture du risque qu'il soit technologique, un incendie, une agression ou acte terroriste."
Ce lundi un exercice attentat-intrusion piloté par la préfecture, les forces de l'ordre et l'inspection académique se déroule dans tous les établissements du 1er et 2d degrés du 43 relatif aux PPMS (Plans particuliers de mises en sécurité).
— Préfet de la Haute-Loire (@Prefet43) 12 novembre 2018
Plus d'infos : https://t.co/Bf9FsOKbOM pic.twitter.com/1JODDi3vtq