Le 31 août dernier, une mini tornade a ravagé les communes de Saint-Jeures et Araules, en Haute-Loire. Il n’y avait pas eu de blessé mais des dégâts matériels importants. Trois semaines après, l’état de catastrophe naturelle n’a pas été déclaré.
Arbres cassés, toits éventrés, les séquelles de la mini tornade sont encore bien visibles. Les maisons ont été protégées dans l'urgence. A Araules, une trentaine d'habitations ont été touchées par ce coup de vent aussi bref que violent, dans la nuit du 30 au 31 août.
La commune avait demandé une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Mais a préfecture a refusé car ce type de sinistre n'est pas pris en compte.
« Pour la commune, non ce n’est pas pénalisant car nous avons eu que des petits dégâts. Mais cela pénalise certains particuliers comme les agriculteurs. Au contraire, pour d’autres, l’état de catastrophe naturelle aurait augmenté leur franchise » explique Mireille Faure, maire d’Araules.
Une franchise plus élevée, la prise en compte de la vétusté des biens, des délais supérieurs, lorsque la catastrophe naturelle est reconnue, ce n'est pas forcément à l'avantage des sinistrés, a aussi indiqué un assureur.
Pour l'heure, l'urgence est d'effectuer les réparations avant l'hiver, comme pour un tunnel destiné à abriter les animaux de l'exploitation.
Encore sous le choc, la petite commune d'Araules essaie de faire le maximum.
"Avec notre député, nous verront s’il y a des choses à faire. Ceux qui ont des soucis pourront prendre contact avec un médiateur en sous-préfecture qui passe en mairie. Je leur donnerai les coordonnées s’ils rencontrent des difficultés au niveau des remboursements de leurs dégâts", détaille la maire d'Araules. .
A Saint-Jeures, c'est essentiellement cette ferme qui a souffert de la mini- tornade. La commune n'a finalement pas demandé de reconnaissance de catastrophe naturelle, dans l'intérêt de cette exploitation.