Mardi 3 mars, le maire sortant du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, Michel Chapuis, a annoncé lors d'une conférence de presse que Laurent Wauquiez figurait en 3e position sur sa liste. Une annonce qui a du mal à passer chez les autres candidats.
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Au Puy-en-Velay, le maire sortant Michel Chapuis est en pleine campagne. Il y a 4 ans, cet ancien éducateur a pris la relève de Laurent Wauquiez, obligé de quitter le poste de maire du Puy-en-Velay après son élection de président de Région. Mais l'ombre Wauquiez plane toujours sur la ville. Il est numéro 3 sur la liste Chapuis. Michel Chapuis, maire sortant et candidat Nouveau Centre, indique : « Il a été maire de longues années sur la ville du Puy-en-Velay. Il a beaucoup participé au développement et à la vitalité retrouvée de la ville. C’est donc une très bonne nouvelle et je suis très content et très fier de l’avoir sur la liste avec moi ». A la question, « Est-ce qu’il prépare ses arrières ? », Michel Chapuis répond : « C’est à lui qu’il faudra poser la question. Il est le président de la Région la mieux gérée de France et il entend bien continuer ».
Le problème des annonces et des promesses
Battu il y a 6 ans par Laurent Wauquiez, Laurent Johanny repart cette année à la tête d'une liste « de gauche et écologique ». Pour lui et ses colistiers, la bataille s'annonce difficile avec le soutien de poids que représente le président de Région et ses subventions à la ville et à l'agglomération. Laurent Johanny, candidat de l’union de la gauche, souligne : «
On revient à la campagne qui est menée et qui fait que l’on fait des promesses dans tous les sens, en considérant que les millions qui tombent ne viennent pas de la poche des contribuables. C’est complètement faux. On sait bien que derrière ces annonces, derrière ces subventions, c’est le contribuable ponot qui amène cet argent. Ce n’est pas le président de Région ».
Une candidate agacée
Comme Laurent Johanny, Catherine Granier-Chevassus a siégé durant 6 ans dans l'opposition municipale. Elle conduit une liste soutenue par La République En Marche et s'agace un peu de la présence en creux du président de la Région dans cette élection. Catherine Granier-Chevassus précise : «
Il y a eu du temps des mandatures précédentes un musée, un théâtre, une école atelier des arts, l’Hôtel-Dieu : des équipements très structurants qui ont été portés par d’autres que monsieur Wauquiez. On peut quand même vivre sans monsieur Wauquiez dans cette municipalité et dans ce territoire du Puy-en-Velay ». En 2008, comme en 2014, au Puy-en-Velay l'élection s'était jouée au 1er tour. Qu'en sera-t-il cette année ? Réponse dans moins de 2 semaines.