Vendredi 5 mai se déroulait au Puy-en-Velay, le procès des braqueurs de l’hôtel des ventes. Quatre prévenus à la barre du tribunal correctionnel. Les faits ont eu lieu le 19 janvier 2016. Toute la question du commanditaire des faits doit être élucidée.
Ils ont entre 21 et 33 ans. Les quatre prévenus comparaissaient ce vendredi 5 mai devant la justice du Puy-en-Velay dans le cadre du procès des braqueurs présumés de l’hôtel des ventes du Puy-en-Velay. Ils sont accusés de vol aggravé, de complicité de vol aggravé et pour deux d’entre eux, récidive.
Le début de l’audience a permis de retracer la journée du 19 janvier. Quelques jours avant, deux des principaux protagonistes ont effectué des repérages de l’hôtel des ventes.
Le jour J. Très tôt le matin, Philippe Casal, commissaire-priseur et sa compagne, Corinne Bernard arrivent devant l’hôtel des ventes du Puy-en-Velay. Philippe Casal s’apprêtait à ouvrir la salle lorsque deux individus, aux visageq cachés, le menacent avec une arme. Quelques heures plus tard devait se dérouler une vente de bijoux anciens, représentant plusieurs centaines de milliers d’euros. Les agresseurs présumés ont demandé le coffre et les bijoux, et ont frappé à la tête le commissaire-priseur. La compagne du commissaire-priseur était restée dans la voiture et s'est enfuit en faisant marche arrière pour donner l’alerte.
A l’intérieur, les deux braqueurs présumés découvrent qu’il n’y a pas de coffre et de bijoux et prennent donc la fuite, après avoir frappé à la tête Philippe Casal. Pris de panique les deux agresseurs présumés, laissent des vêtements dans les alentours, ce qui a permis de les identifier par la suite.
Interpellés quelque temps plus tard, l’un dans la journée et l’autre au mois d’avril, les deux individus présumés assurent ne pas être les commanditaires du braquage avorté.
A la barre les débats sont confus et agités. Difficile de déterminer finalement qui était le chef ou le commanditaire des faits. Le prévenu qui aurait braqué avec une arme accuse un autre prévenu d'être l'organisateur du braquage. Ce dernier nie et parle d'avoir été seulement un intermédiaire.
Les malfaiteurs encourent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle selon les circonstances aggravantes retenues pour chacun des prévenus. Le verdict sera rendu sans doute tard dans la soirée du vendredi.