C'est l'un des plus gros reproches fait aux trails : leur impact sur l’environnement serait néfaste. Un problème pris au sérieux car leur pratique ne cesse de se développer. L'ultra-trail du Mont-Blanc, la plus mythique des épreuves, va s’associer au WWF pour trouver des solutions.
Faire en sorte que la montagne reste belle et propre, même lorsqu'elle est parcourue par des milliers de traileurs. Telle pourrait être la devise du partenariat signé entre les organisateurs de l'ultra-trail du Mont-Blanc (UTMB) et le WWF, célèbre organisation de défense de l'environnement.
Il y a quelques jours, les deux parties ont en effet signé un accord fort, en cinq points, afin de mener à bien des actions concrètes de préservation du milieu montagnard et notamment du massif du Mont-Blanc. Ainsi, l’UTMB réalisera cette année son bilan carbone. Le bilan carbone sera ensuite analysé par le WWF qui apportera ses conseils pour le réduire et le rendre plus efficient.
L'UTMB poursuit son engagement pour l'environnement en s’associant avec le @WWFFrance : https://t.co/jjAJwB4OVr pic.twitter.com/q9lUKts4Eu
— UTMB® (@UTMBMontBlanc) 22 juin 2019
Autre aspect : l'accompagnement du WWF dans la tenue des engagements pris par l’UTMB dans le cadre de la charte GESI, une série de mesures encadrées par le gouvernement pour rendre les grands événements sportifs internationaux (GESI) plus éco-responsables.
Cette charte incite les organisateurs à proposer, par exemple, plus de 50% d’alimentation responsable, de réduire leurs déchets de 25%... Il faut dire que, chaque année, la course génère 60 mètres cubes de déchets rapatriés dans la vallée. Au-delà de ces points plutôt techniques, grâce à des dossards WWF, les coureurs soutiendront financièrement le programme de protection du Lynx Boréal.