De plus en plus de vélos électriques se vendent chaque année. Rencontre avec Julie, qui assure ne vouloir pour rien au monde reprendre sa voiture.
Avaler une côte en un clin d’œil, sans verser une goutte de sueur, ou presque. C’est désormais possible grâce au vélo à assistance électrique (VAE). Mais contrairement aux apparences, il n’est pas seulement réservé aux fainéants.
Julie a trouvé, grâce à son biporteur électrique, un mode de déplacement idéal. "Je ne reste jamais longtemps au même endroit. Il me permet d’arriver quelque part, de me garer et repartir très rapidement", explique la trentenaire. Voilà deux mois qu’elle a opté pour ce type de transport. "J’en avais vraiment marre de la voiture. Je passais mon temps à chercher une place. J’avais l’impression de perde sans arrêt perdre mon temps", poursuit-elle.
Allier plaisir et utilité
100.000 vélos comme le sien se vendent chaque année. D’une autonomie de 100 km et pouvant aller jusqu’à 25 km/h, ils ne nécessitent ni assurance, ni plaque d’immatriculation et sont accessibles à tous, à tous les âges. "C’est un loisir pour certains, quand d’autres le choisissent dans un esprit 'vélo-taf', c'est-à-dire pour remplacer la voiture au quotidien et aller au travail plus facilement", précise Kevin Landerecthe, cogérant d’un magasin de vente de vélos électriques. Le VAE, ou comment allier plaisir et utilité.Reportage de Nathalie Rapuc, Dominique Semet, Sylvain Dumaine et Philippe Caillat
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