"Ça a une symbolique particulière", le funambule Nathan Paulin prépare une "grande traversée" du lac d'Annecy en slackline

Le Haut-Savoyard Nathan Paulin, récent recordman du monde de highline au Mont Saint-Michel, s'apprête déjà à réaliser de nouvelles performances partout en France. Au programme notamment : une "grande traversée" au-dessus du lac d'Annecy, le 19 juillet prochain. Il nous parle de ce projet "symbolique" et revient sur son récent record.

Quelques semaines après son record du monde de highline au Mont Saint-Michel, Nathan Paulin s'apprête à revenir sur ses terres, en Haute-Savoie. Le 19 juillet prochain, à 20h30, le funambule spécialisé dans la slackline réalisera une "Grande Traversée du lac" d'Annecy. Une performance artistique qui pourrait réunir près de 15 000 personnes. Cet habitué des traversées spectaculaires raconte ce nouveau projet :

Quelles sont les caractéristiques de cette "grande traversée" du Lac d'Annecy ?

C'est un projet de spectacle initié avec la scène nationale de Bonlieu. C'est une grande balade en slackline de 850 mètres de long qui partira du Pâquier et qui rejoindra l'Impérial (un prestigieux hôtel sur les bords du lac d'Annecy). la performance, imaginée avec le chorégraphe Rachid Ouramdane, ouvrira toute une série de spectacles.

L'objectif est donc de longer la promenade, rester assez proche des gens. Ma voix sera diffusée par des haut-parleurs en même temps que ma performance. Cela permettra au public de savoir ce que je fais et ce que je vois, mais aussi d'avoir un contact plus intime avec ceux qui m'observent.

Vous êtes natif du Reposoir, une commune proche d'Annecy. Cette performance a-t-elle une résonnance particulière pour vous ?

J'ai vécu à Annecy, donc je connais très bien les lieux. Cette balade, que je m'apprête à survoler, je l'ai traversée plein de fois à vélo pour aller faire de la slackline sur la plage d'Albigny. Ca a une symbolique particulière, c'est sûr.

Ce projet, c'est la quintessence de ce que que j'ai pu faire jusqu'à présent.

Nathan Paulin, à propos de son record au Mont Saint-Michel.

Puis avoir les autorisations nécessaires, ce n'est pas rien. J'ai toujours eu de bons contacts avec le théâtre Bonlieu et Rachid Ouramdane. Nous avions déjà travaillé ensemble lors d'une "grande balade" au-dessus du Semnoz.

Vous avez récemment battu le record du monde de highline au Mont Saint-Michel avec une traversée de 2 200 mètres de long. Comment avez-vous vécu ce record très médiatisé ?

Ca a bien fonctionné, tout simplement. Ce projet, c'est la quintessence de ce que j'ai pu faire jusqu'à présent. J'avais déjà battu des records par le passé et j'avais décidé d'arrêter cet aspect-là de la slackline. Ca ne m'intéressait plus.

Désormais, je préfère réaliser des projets avec un esthétisme particulier, dans de beaux endroits. Le projet du Mont Saint-Michel réunissait ces deux aspects : l'esthétisme mais aussi ce record. C'est un mélange des deux et c'est pour ça que j'ai décidé de le faire. Ca a été le projet le plus compliqué que j'ai eu à faire.

Vous ne vous arrêtez pas là, vous avez un été très chargé avec de nombreux projets...

L'été va être dense, en effet. Je me fais un petit "tour de France" qui commence par la cathédrale de Rouen, puis je vais ensuite au pont du Gard, le 9 juillet, pour un autre spectacle.

Je vais ensuite en Italie, dans les Dolomites pour une performance, avant de rejoindre Annecy pour cette traversée du lac. Après cela, je vais à Bonifacio puis à Genève, pour un parcours au-dessus du lac Léman, le 1er août. C'est vraiment une chance d'être appelé dans d'aussi beaux cadres."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité