Coronavirus COVID 19 : à Annecy, bilan mitigé pour la qualité de l'air après un mois de confinement

Un mois après le début du confinement, quelles premières conclusions peut-on tirer en ce qui concerne la qualité de l'air ? Dans l'agglomération d'Annecy, le confinement a permis de réduire la présence de certains polluants mais d'autres restent très présents.

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Moins de voitures, moins d'usines, certains polluants sont moins présents dans l'air depuis le début du confinement imposé pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. En revanche, les appareils de chauffage ont continué à émettre des particules fines. L'agglomération du Grand Annecy publie un premier bilan, mitigé, de la qualité de l'air. 

Ce sont deux polluants, les particules fines et le dioxyde d'azote, qui ont été étudiés durant ce premier mois de confinement, indique le Grand Annecy dans un communiqué. Un suivi effectué en lien avec ATMO, l'organisme qui surveille la qualité de l'air en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le dioxyde d'azote est un gaz émis lors des combustions, principalement par le trafic routier, alors que les particules fines sont, dans la région, "majoritairement émises par le chauffage au bois non-performant".
 
C'est une évidence, le trafic routier a considérablement baissé, alors que les déplacements sont soumis à autorisation depuis le 17 mars dernier. Dans l'agglomération d'Annecy, la baisse des émissions de dioxyde d'azote serait de 50 % sur les trois stations de mesures installées, "entre la semaine d'avant confinement et les trois semaines suivantes", détaille le communiqué du Grand Annecy, qui ose une comparaison : "les niveaux enregistrés" seraient "équivalents à ceux observés habituellement en milieu rural".

En revanche, en ce qui concerne les particules fines, c'est une "stagnation" qui aurait été observée, "voire une légère augmentation". Le Grand Annecy pointe des températures moins clémentes (2,6 degrés de moins en moyenne par rapport à la semaine précédant le confinement et même "3 journées consécutives avec des gelées matinales") qui auraient conduit les habitants à utiliser un peu plus encore leurs chauffages au bois.

Autre accusé pour les particules fines : le brûlage des déchets végétaux, pourtant interdit, mais visiblement pratiqué un peu plus cette année alors que les déchèteries sont fermées. 

Pour éviter la diffusion de ces particules fines, le Grand Annecy invite les particuliers à stocker leurs déchets végétaux dans leurs jardins en attendant de s'en débarrasser. L'agglomération rappelle également que des aides sont proposées aux particuliers pour qu'ils puissent remplacer leurs installations de chauffage trop anciennes.

 

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