Dans son camp de base d'Annecy, l'Islande a affiché une très zen attitude... même si

Les Islandais, hébergés à Annecy, ont répété ces derniers jours qu'ils étaient insensibles à la pression avant le quart de finale de l'Euro contre la France, ce dimanche 3 juillet. Mais leurs mots ont un peu changé, avec des formules comme "étape très importante dans l'histoire du sport islandais".

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L'Islande voudrait bien dire qu'elle reste zen, mais le discours est devenu un peu plus combatif ces dernières heures. 

Vendredi, l'importance du moment pouvait se lire dans les déclarations de l'ailier Jon Dadi Bödvarsson et du défenseur Bikir Saevarsson, coiffés comme des lycéens devant la presse, et de leur coach Lars Lagerbäck, aux allures de proviseur derrière ses lunettes rectangulaires. Ce dernier a d'abord déroulé son discours bien rôdé: "Il y a une continuité dans cette équipe islandaise. Elle ne me surprend plus désormais. Les joueurs se connaissent bien et ont l'habitude de jouer ensemble. Depuis 2012, ils ont constamment évolué positivement".

Mais le Suédois a bien été obligé d'élargir le spectre de son analyse: "L'expérience de ce tournoi va nous inspirer pour les années à venir".


Difficile de rester dans sa bulle

"Ce match est effectivement une étape très importante dans l'histoire du sport islandais et pour le futur de notre sélection", a rebondi Jon Dadi Bödvarsson. L'enjeu commencerait-il à peser sur les épaules des vikings?

Difficile pour eux de rester dans leur bulle quand la demande pour leur maillot national est "supérieure de 1.800% à ce sur quoi nous tablions", comme le constate Omar Smarason, chargé de la communication de la sélection.

La France est une équipe puissante, mais la nôtre aussi"

Mais alors ce match contre les Bleus, comment se présente-t-il? "La France est une équipe puissante, mais la nôtre aussi: ce sera à cet égard un match intéressant", a d'abord évasivement répondu le coach suédois des Islandais.

Mais après deux entraînements de sa sélection dédiés au déploiement tactique et des séances d'analyse vidéo de l'adversaire, ses joueurs en ont livré davantage.

"On s'attend à un match plus difficile que contre l'Angleterre. Les Français impriment un tempo plus rapide que les Anglais. Leur niveau est supérieur", estime Jon Dadi Bödvarsson.

Pour Bikir Saevarsson, qui verra évoluer dans son secteur de jeu Dimitri Payet, l'une des clés du match se situera au niveau de "la pression et de l'agressivité" que pourront déployer les Islandais sur le porteur du ballon adverse.

"Le plus important, ce sera de bien gérer notre possession du ballon lorsqu'on le récupèrera. Contre l'Angleterre, on avait franchi une étape dans ce secteur en allant de l'avant. Là, il faudra faire plus", abonde d'ailleurs leur sélectionneur.

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