Depuis le début de la semaine, le festival Le Printemps ! se déroule à Annecy, en Haute-Savoie. Un événement dédié aux arts du geste et aux forains. Parmi eux, Lili et Igor Dromesko venus présenter leur Dur désir de durer.
Il se meut lentement sur scène au son d’une musique sombre. Allégorie vivante de la mort dans ce spectacle, le marabout du théâtre Dromesko, cet immense volatile, est un membre à part entière de la compagnie. Comme tous leurs animaux.
Les Dromesko, "ces artistes qui mélangent art et vie" comme les décrit Salavador Garcia directeur du théâtre Bonlieu, à Annecy, présentent cette année dans la Venise des Alpes une réflexion mélancolique sur le temps qui passe, sur la mort.
Tout en élégance, ils traitent d’une sujet qu’ils trouvent : "Peu abordé en France", de façon parfois drôle, parfois grinçante. Pour se faire, ils enchaînent les tableaux poétiques et décalés.
Pour Igor Dromesko : "Une phrase de violoncelle est aussi importante qu'une parole, qu'une pensée philosophique, qu'un cochon en tutu qui cherche son chemin. Chaque tableau constitue une forme d'hypnose."
Cette farandole hypnotique intitulée : Le dur désir de durer est à voir dans le cadre du festival Le Printemps ! jusqu’au dimanche 28 mai au Haras d’Annecy et au théâtre de Bonlieu.