Ils préparaient le braquage d'un transporteur de fonds dans un gîte de Talloires, près d'Annecy

On en sait plus sur le projet de braquage d'un transporteur de fonds d'Annecy, préparé par neuf hommes issus du milieu marseillais. Selon le procureur de la République de Marseille, les malfaiteurs louaient un gîte à Talloires. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Neuf hommes ont été mis en examen, ce lundi 1er septembre, après un coup de filet de la PJ contre une bande de braqueurs présumés, qui projetait une attaque de fourgon blindé dans la région d'Annecy.

Sept d'entre eux ont été incarcérés, et deux placés sous contrôle judiciaire, a précisé le procureur Brice Robin, au cours d'une conférence de presse à Marseille, soulignant que cette équipe était constituée "du haut de gamme du grand banditisme". Ces hommes, âgés de 30 à 60 ans, ont tous déjà été condamnés "pour association de malfaiteurs" et certains d'entre eux "pour assassinat par des cours d'assises, soit pour meurtre", a-t-il ajouté.

Reportage France 3 Provence-Alpes


Selon les premiers éléments de l'enquête, ces hommes projetaient de braquer "un fourgon blindé ou un centre fort". La décision de les interpeller a été prise "dès qu'une cache d'armes a pu être identifiée", a indiqué Brice Robin, précisant "qu'un véritable arsenal" avait été découvert à Saint-Julien-de-Peyrolas, dans le Gard. Il contenait un quinzaine d'armes, dont quatre fusils d'assaut de type kalachnikov, des armes de poing, 1.600 cartouches et munitions, des gilets pare-balles, des notices d'utilisation de grenades et des faux papiers.

La plupart des interpellations ont été pratiquées "en douceur", jeudi dernier, a indiqué Eric Arella, directeur de la PJ marseillaise, ajoutant que six d'entre elles avaient eu lieu à Marseille, notamment "à la plage", une à Mandelieu-La-Napoule près de Cannes (Alpes-Maritimes) et deux en Corse dans la région de Calvi.

Un projet criminel

Le projet criminel de cette équipe, qui s'était regroupée début août dans un gîte à Talloires, a semble-t-il été ajourné après l'assassinat le 6 août de Robert Bérengier, un membre du grand banditisme marseillais.

Deux informations concomitantes, reçues début juillet par la PJ de Marseille et celle de Lyon, ont mis les policiers sur la piste de cette équipe. Le procureur de Marseille a alors demandé à la Jirs de Lyon de se dessaisir de son dossier au profit de la Jirs de Marseille, car "la majorité d'entre eux sont nés à Marseille et issus du grand banditisme marseillais", a indiqué M. Robin.

Pas moins d'une centaine de policiers se sont employés à réaliser des surveillances qui ont permis de déboucher "sur l'interpellation des malfaiteurs avant qu'ils ne commettent leur forfait", a précisé Philippe Veroni, patron de la sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information